mercredi 15 août 2012

Koffi Olomide aux arrêts

Pour flagrance pour coups et blessures Koffi Olomide aux arrêts L’artiste musicien congolais Christophe-Antoine Agbepa Mumba, dit Koffi Olomide, est aux arrêts depuis mercredi 15 août peu avant midi à Kinshasa, en flagrance pour coups et blessures sur son producteur, Diego Music. Le Procureur général de la République (PGR), Flory Kabange, a confirmé avoir émis un mandat d’arrêt contre lui pour avoir tabassé son producteur, Diego Music, ce matin à l’hôtel Venus, situé dans la commune de la Gombe, rapporte radiookapi.net. Selon le Procureur, pendant cet incident, une partie des installations de cet hôtel a été endommagée. Le mandat d’arrêt a été exécuté par le colonel Célestin Kanyama, commandant de la Police nationale congolaise/district de la Lukunga, au studio de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC2), où se trouvait le patron de l’orchestre Quartier Latin. Le Parquet général de la République a affirmé que l’artiste musicien était «en pleine audition», en début d’après-midi. Après cette audition, il devrait être transféré à la prison centrale de Makala. L’arrestation de celui qu’on appelle affectueusement Grand Mopao vient allonger la liste des faits reprochés à ce chanteur. Koffi Olomide avait été mis en examen à Paris, en février dernier, pour «viol sur mineures, séquestration, actes de barbarie en bande organisée et trafic d’êtres humains» par une juge du tribunal de Nanterre. Il a réussi à quitter furtivement la capitale française où il avait été interpellé par la police des frontières lundi 13 février 2012, qui l’a remis à la police judiciaire. Koffi Olomidé n’a plus séjourné à Paris depuis2009. A l’époque, alors qu’il n’avait pas encore été formellement mis en examen et que le juge s’apprêtait à le faire, il s’était échappé du Palais de justice de Nanterre pensant qu’il allait être incarcéré. En 2009, il avait aussi eu des démêlées judiciaires après que ses gardes du corps eurent agressé le cameraman Patou Bonyoko de la Radiotélévision Groupe l’Avenir (RGTA). Les faits s’étaient produits à la fin d’un concert de musique à Kinkole, dans la banlieue Est de Kinshasa. En 2004, il avait été placé sous embargo de quarante-cinq jours par les médias congolais, après l’agression du chroniqueur Marc Tabou lors d’un concert qu’il avait livré à Paris. Une caméra du journaliste avait été endommagée. Kléber Kungu

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