vendredi 17 septembre 2010

Il faut 3 semaines pour réparer la sous-station de Bandalungwa endommagée

Société nationale d’électricité
Il faut 3 semaines pour réparer la sous-station de Bandalungwa endommagée
Il faut quelque trois semaines à la Société nationale d’électricité (SNEL) pour réparer la sous-station de Bandalungwa qui a été endommagée après avoir explosé dimanche 12 septembre et parvenir ainsi à desservir en énergie électrique toutes les communes. L’administrateur délégué général (ADG) de la SNEL Yengo Masampu l’a déclaré sur les antennes de la Radio Okapi. Ce qui sous-entend que les habitants des communes desservies par la sous-station SNEL de Bandalungwa à Kinshasa, notamment Bandalungwa, Gombe, Lingwala, Kalamu, etc., doivent attendre encore plusieurs jours avant de se voir de nouveau de desservir en courant électrique. Il faudra au moins trois semaines d’attente pour que la Société nationale d’électricité (SNEL) les desserve de nouveau en énergie électrique.
Dans la nuit de vendredi 10 à samedi 11 septembre, la sous-station de Bandal a connu une explosion qui a entraîné beaucoup de dégâts, avec un transformateur complètement calciné.
Selon l’ADG Yengo Masampu, à la place d’apporter la solution tant attendue, l’eau ayant servi à éteindre le feu a apporté plus de désagréments que de solution. En effet, l’eau des véhicules anti incendie est entrée dans d’autres parties des installations de cette sous-station, endommageant ainsi certaines machines. Conséquence, la partie Ouest de la capitale de la RDC a été privée d’eau et d’électricité le week-end.
L’équipe de la SNEL, qui est à pied d’œuvre pour réparer cette panne, a plusieurs jours avant de pouvoir arriver de nouveau à fournir de l’énergie électrique aux nombreux abonnés de la société. Optimiste, le numéro un de la SNEL estime que la situation va se normaliser progressivement, d’autant que la SNEL détient des pièces en réserve dans son parc pour rétablir la situation.
« Quand une station est perturbée de cette manière, on ne peut pas être tranquille. Les travaux évoluent difficilement. Il y a beaucoup d’imprévus et de surprises parce que lors de l’incendie, les sapeurs pompiers ont pu étouffer le feu, mais ça a injecté énormément d’eau dans des parties qui n’acceptent pas cette liquide. Il fallait donc un nettoyage de fond.»
Une partie de la zone concernée sera soumise à un délestage sévère, étant donné qu’il y a un gros transformateur qui a été abîmé, a-t-il renchéri.
L’accident de la sous-station de Bandalungwa vient compliquer la situation déjà précaire de la fourniture d’électricité dans la capitale congolaise où plusieurs communes connaissent des délestages réguliers, sinon des mois entiers sans courant électrique. Ce qui est très préjudiciable pour la sécurité des Kinois et de bien des unités de production, usines et autres sociétés.
Kléber Kungu

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