jeudi 29 janvier 2015

Francophonie : « A ce que » et « De ce que »

« A ce que » et « De ce que »
         « Je cherche à ce que les Léopards battent les Diables rouges ce samedi 31 janvier prochain », « Je m’étonne de ce qu’il vienne en retard »… Des exemples pareils meublent des publications. Pourtant, ils sont vicieux.
         Les quatre verbes suivants : « aimer », « s’attendre », « consentir », « demander », se construisent ordinairement avec « que » (et non avec « à ce que »).et se mettent au subjonctif.  Exemples : il aime qu’on l’avertisse ; nous nous attendons que les Léopards soient sacrés champions de la CAN 2015 ; je consens que mon nom soit effacé de cette liste ; il demande qu’il vienne plus tard…
         Certains écrivains (entre autres  Diderot, A. France, Guy Flaubert) ont cependant employé la tournure critiquée et cette entorse à la règle est de plus en plus fréquente aujourd’hui. Faisant croire que c’est du bon français.
         De même, on écrira « de manière que », « de façon que » (et non de manière à ce que, de façon à ce que), parce que dans ces expressions, il faut sous entendre de [telle] manière que, de [telle] façon que. On rencontre toutefois cette construction dans plusieurs cas ;
« De ce que » : il fut éviter le tour « de ce que » quand on peut employer « que seulement » : je m’étonne  qu’il vienne si tard (plutôt que « de ce qu’il vienne si tard»
         Source : Dictionnaire des difficultés de la langue  française Larousse 200.

Kléber Kungu

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