lundi 7 janvier 2013

Messe de requiem en mémoire de Didier Munsala

Messe de requiem en mémoire de Didier Munsala L’abbé Masamba a rappelé la fragilité de la vie terrestre
Près de deux semaines après la mort de Didier Munsala Buakasa, une messe de requiem en sa mémoire a été organisée par sa famille à la paroisse Notre-Dame de Fatima de la Gombe et qui a été dite par l’aumônier à l’hôpital de Kintambo, l’abbé Masamba. Comme dans sa messe funèbre de vendredi 28 décembre à l’espace Assanef, il a rappelé l’inutilité et la fragilité de la vie terrestre. Plusieurs membres de famille ainsi les anciens collègues de service du disparu ont assisté à cette messe. Membres de famille, collègues de service ainsi que quelques amis et connaissances de Didier Munsala Buakasa décédé le 17 décembre ont communié dans la douleur, près de deux semaines après cet événement malheureux, pour se rappeler la mémoire de l’ancien rédacteur en chef du journal L’Observateur. L’abbé Masamba, en s’appuyant sur les neuf premiers versets du 14ème chapitre du livre de Jean ainsi que des exemples vécus, a mis en exergue la fragilité et l’inutilité de la vie d’un homme ici bas, d’autant plus que les jours passent, les années passent. Et qu’hier, Didier Munsala, qui était le rédacteur en chef de L’Observateur, n’est plus aujourd’hui. Malgré son titre, il est parti. Moralité : il ne faudra pas s’attacher aux choses de ce monde, a-t-il conseillé. Pour bien démontrer la fragilité de la vie humaine, l’homme de Dieu est revenu sur les circonstances de la mort de Didier Munsala. Revenu de son lieu de travail, il est tombé devant une pharmacie où il voulait s’approvisionner en médicaments. L’abbé Masamba a également parlé de la d’une maman à l’hôpital de Kintambo qui, ayant été frappée par une crise de tension due à ses soucis à la veille des fêtes de fin d’année pour ses enfants qui n’avaient presque rien pour festoyer, est décédée d’une hémiplégie hémorragique.
Aussi a-t-il invité l’assistance à demander au Seigneur Jésus de réaliser la vie et de la relativiser, d’autant plus que l’homme entretient beaucoup de soucis, ne réalisant pas ce qui peut lui arriver. La mort de Didier, a-t-il dit, nous rappelle la fragilité de la vie. La vie étant comme telle, il a invité les uns et les autres à ne pas s’entretuer pour occuper tel ou tel autre poste. Didier parti, la question qui se pose est celle de savoir qui va le remplacer. Ce qui peut pousser, a-t-il prévenu, certaines personnes, à chercher par tous les moyens, à occuper ce poste. Didier est parti laissant le travail ; le travail est toujours là. « Entretenons l’amour, l’harmonie entre nous », a-t-il invité. « Il ne sert à rien à consulter des marabouts ou des féticheurs pour chercher à occuper des postes. Travaillons seulement pour la promotion de L’Observateur, c’est l’héritage de Didier », a ajouté l’abbé Masamba.
Victor Vasadidi, l’un des beaux-frères de ce grand travailleur qu’était Didier Munsala, homme intègre et honnête, qui a témoigné sur les valeurs morales et spirituelles dont était doté ce grand journaliste, est revenu sur ce même héritage. « Le temps passe inexorablement, mais moi je ne passerai pas sans laisser des traces », est l’une des phrases clé que Didier Munsala, de son vivant, avait dite à son cousin le professeur Buakasa. Celui-ci avait eu l’occasion de le répéter à Victor Vasadidi. A cause de toutes ses valeurs, « Didier a réellement écrit son nom dans nos cœurs », a conclu M. Vasadidi. Kléber Kungu

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