lundi 7 janvier 2013

Les 100 premiers bus du gouvernement arrivent le 15 janvier

Transport public Les 100 premiers bus du gouvernement arrivent le 15 janvier Les 100 premiers bus commandés par le gouvernement congolais vont arriver à Kinshasa le 15 janvier. Le ministre de Transports et Voies de communication, Justin Kalumba l’a déclaré jeudi 3 janvier, qui a précisé que 100 autres bus ont été également commandés. Ces bus seront gérés par une nouvelle société, dénommée Transport au Congo, (Transco). Ce premier lot de bus servira au transport en commun dans la ville de Kinshasa qui, avec plus de 6 millions d’habitants, fait face aux difficultés énormes de transport. L’arrivée dans moins d’une semaine du premier lot des bus commandés par le gouvernement Matata constitue sans conteste une très bonne nouvelle pour les Kinoises et Kinois, mais surtout pour ce gouvernement que les transporteurs kinois avaient presque humiliés pendant deux jours, les 21 et 22 mai derniers, lorsqu’ils à la suite de la grève des conducteurs des taxis et taxi-bus qui avait paralysé tout Kinshasa et contraint ainsi ses nombreux habitants à franchir plusieurs kilomètres à pied. C’est en responsable que le Gouvernement Matata entend relever ce défi que le transport en commun à Kinshasa dont la population en croissance exponentielle ne cesse de poser de sérieux problème de déplacement chaque jour. La commande de 200 bus de marque Mercedes dont 130 d'une capacité de 55 places assises et 45 debout, a été passée auprès de la firme Tractafric Motors SPRL. La signature d'un protocole d'accord était intervenue jeudi 9 août dernier, en présence du vice- Premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba ayant représenté le chef du Gouvernement Matata Ponyo. Le coût global de l'investissement est estimé à 27 millions de dollars américains et selon le protocole, la société livrerait les premiers bus dans les 6 mois qui suivaient à dater de la signature du protocole. En créant une nouvelle société privée de transport, le gouvernement tient tenter une nouvelle expérience dans la gestion de ce secteur aussi stratégique qu’à impact social visible. Quant à l’avenir des sociétés existantes notamment la Société des transports urbains du Congo (Stuc) et City train, le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba Mwana Ngongo, a laissé entendre que « ces deux entreprises font l’objet d’un audit de gestion », mais qu’ « au regard du tableau financier de ces entreprises, il semble évident qu’elles ne survivent. Elles pourraient être destinées à la dissolution et à la liquidation ». Pour le moment, en attendant que ce premier lot des bus arrive à Kinshasa, les bénéficiaires s’interrogent – avec raison – sur la tarification à pratiquer sur ces bus. Un problème d’autant plus délicat que le Gouvernement doit faire en sorte que cette tarification n’ouvre pas la voie à toute spéculation à d’autres transporteurs en commun très véreux qui n’hésiteront pas à s’inspirer sur la tarification de l’Etat. En termes clairs, sans faire le bénévolat ou l’apostolat, la société qui aura la charge de gérer ces bus, en l’occurrence Transco, est appelée à appliquer une tarification qui puisse prendre en compte le pouvoir d’achat du Congolais en général pour que ces bus puissent refléter réellement la volonté du gouvernement d’alléger les souffrances des Congolais. Kléber Kungu

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