jeudi 1 novembre 2012

Francophonie:« On ne combat pas l’Israël »

« On ne combat pas l’Israël » « On ne combat pas l’Israël ». Cette belle phrase est écrite sur la vitre arrière d’une Kombi qui circule sur les rues de Kinshasa, capitale du pays francophone le plus peuplé au monde. L’ « auteur » de cette phrase l’a certainement tirée des Saintes Ecritures. C’est loin d’être l’objet de notre propos aujourd’hui. L’objet de notre propos est que ce bel ensemble de mots comporte malheureusement une grosse faute due certainement à une grande inattention ou – ce qui est plus probable – à l’ignorance de celui qui s’est donné la peine d’écrire cette vérité devenue historique. Mais, où se trouve encore la faute ? Les subtilités, les susceptibilités et les caprices de la langue française, à l’instar d’une jeune fille très belle, sont tels qu’il faut, cette fois-ci, porter une paire de lunettes munie d’un détecteur de fautes les plus cachées pour découvrir cette impureté. Plusieurs noms de pays ont la particularité de refuser de se construire avec un article. Le faire constitue, par conséquent, une faute impardonnable. Donc, notre rédacteur a commis la faute d’avoir accolé l’article « l’ » au nom d’Israël (m.) qui, comme les noms des pays suivants, a horreur des articles. Il s’agit de Bahreïn (f.), Cuba (f.), Chypre (f.), Djibouti (m), Haïti (f.), Madagascar (f.), Malte (f.), Maurice (f.), Monaco (m.), Nauru (f.), Oman (m.), Saint-Christophe-et-Niévès (f.), Sainte-Lucie (f.), Saint-Marin (m.), Vincent-et-les-Grenadines (f.), Sao Tomé-et-Principe (m.), Singapour (f.). Le français est si capricieux que, ces noms qui « haïssent » les articles, ne le font pas à l’endroit du genre, étant soit féminins (f.), soit masculins (m.). Pardon, j’ai des maux de tête ! Kléber Kungu

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