mardi 11 mars 2014

Mariage gay, homosexualité : l’opposition en Afrique face à l’imposition occidentale



Mariage gay, homosexualité : l’opposition en Afrique face à l’imposition occidentale

Mais la voie parlementaire s’emploie à contourner la volonté populaire
            Bien des pays du continent noir restent farouchement opposés au mariage gay, produit exclusivement occidental. Du Zimbabwe au Sénégal en passant par l’Ouganda, la Gambie, le message est le même : il faut rejeter cette pratique éhontée, de nature à mettre en péril l’espèce humaine. Cette opposition des dirigeants africains, excepté le Sud-Africain Jacob Zuma, est confrontée à l’imposition des Occidentaux par voie des menaces politiques et économiques…entre temps, à ce jour, sur les 28 pays de l'Union européenne 20 d'entre eux n'autorisent pas ce genre d'union contre nature Ainsi les partisans africains de cette dépravation des mœurs cherchent-ils à contourner la volonté populaire par la voie parlementaire. 
            Depuis un certain temps, le monde entier est entré dans une nouvelle phase de son histoire avec les efforts sataniques de certains dirigeants occidentaux de légaliser le mariage gay, l’homosexualité. Des efforts qui buttent à l’opposition farouche de la population dans bien des pays occidentaux.
            L'acceptation de l'homosexualité passe mal sur la terre africaine. C'est le moins que l'on puisse dire, car, elle y est davantage considérée comme une pratique contre-nature, voire animalière.
Et si hier les concernés se faisaient discrets, aujourd'hui, leurs revendications soutenues avec moult pressions politiques et économiques par des Etats occidentaux, rencontrent une farouche opposition. D'autant plus que le diktat occidental est accompagné d'une agressive propagande médiatique.
            C’est qu’en réalité, même en Europe, terre en apparence favorable à l’homosexualité,  les résistances à cette union contre nature sont légion. En France, à Fontgambault, par exemple, le maire Jacques Tissier, soutenu par le conseil municipal a fait voter une délibération qui interdit la célébration de ce type d'union sur son territoire. « Il existe une loi naturelle, supérieure à la loi humaine. Car ces personnes, quelle que soit leur dignité d’êtres humains, il y a lieu de reconnaître qu'elles sont radicalement incapables de procréer un être humain qui soit issu de cette union », soutient l'édile. Il n’a pas hésité s’opposer à la position du préfet du département d'Indre-et-loire devant le Tribunal administratif de Limoges.

20 des 28 pays de l'Union européenne opposés au mariage homosexuel
            Pour bien des observateurs, si la question avait été posée au peuple français par référendum, il aurait majoritairement répondu non. C’est la voie parlementaire qui a permis, estiment-ils, de contourner la volonté populaire. En Croatie, par exemple, 65,76 % des Croates ont dit non au mariage gay lors du référendum du 1er décembre 2013. Et à ce jour, sur les 28 pays de l'Union européenne 20 d'entre eux n'autorisent pas ce genre d'union contre nature, soit 71%.
            Avec la bénédiction de la mondialisation, le continent noir s’est réveillée un jour en train de subir l’intrusion de cette maladie morale. D’abord de manière Insidieuse, ensuite au grand jour. L’Afrique du Sud de Jacob Zuma n’a pas voulu se faire arracher son leadership en cette matière. Elle a légalisé le mariage gay. Ce qui, vu le nombre de pays en opposition de ce mariage, constitue une exception.
            En République démocratique du Congo, tout se fait pour barrer la route à une pratique propre aux animaux. Le député national Steve Mbikayi, auteur  d'une proposition de loi interdisant ce comportement en RDC, est en croisade contre l'homosexualité. Pour lui, l’homosexualité est sans conteste un danger contre la pérennisation de l'espèce humaine et les valeurs africaines.
            Que ce soit devant les étudiants de l'Université protestante du Congo le 25 février dernier ou de l'Unikin à Kinshasa, il a prévenu sur le danger qu’il y a à adopter une loi en faveur de l’homosexualité : « Il faut commencer par pénaliser l'homosexualité pour anéantir les antivaleurs et protéger le peuple congolais contre la dépravation des mœurs. Après avoir accepté le mariage homosexuel, aujourd'hui, en Europe il y a un débat pour commencer à apprendre la sexualité aux enfants à l'école primaire, la masturbation à 6 ans, à choisir son sexe...Certains pédophiles réclament que leur penchant soit reconnu comme une orientation sexuelle. En Suisse, on entend parler d'une légalisation de l'inceste...Il y a une dérive ».
            Cependant, au Congo voisin, apprend-on,  les autorités semblent laxistes sur les actes sexuels publics entre gens du même sexe à Kintélé
            Au Sénégal, les MSM ( Men having sex with men) comme on les appelle et les lesbiennes sont souvent rejetés par la société et, pour certains, obligés de se cacher. D'ailleurs, en juin dernier à Dakar, le président Macky Sall ne s'est pas privé d'affirmer son refus du mariage homosexuel face au président Barack Obama. « Ici, il existe une forme de pression sociale qui pousse la justice à sévir fortement », concédait l'actuel Garde des sceaux, maître Sidiki Kaba. La loi n'autorise pas non plus cette union au Zimbabwe. Et le code pénal de 2006 interdit la « sodomie » sous peine d'amende et d'un an d'emprisonnement.
            Quant au Zimbabwe, le président Robert Mugabe, qui répondant dernièrement aux ONG, a affirmé sans ambages : « Le droit de l'homme que l'on a en tant qu'homme est celui d'épouser une femme, pas un homme, nous refusons ça ».
            Le Gabon est également opposé au mariage gay. Sidonie Flore Ouwé, procureur de la République a indiqué dernièrement que 6 gays avaient été interpellés pour avoir organisé un mariage coutumier illégal.
            En dépit des menaces proférées par les Etats-Unis d’Amérique, l'Union Européenne et les ONG suite à l'adoption récente de la loi anti-homosexualité criminalisant cette pratique et sa promotion, le chef de l’État ougandais, Yoweri Museveni, n’a pas changé sa position. Il a rappelé que « la bouche sert uniquement à manger et embrasser, le sexe oral transmet des vers, quelque chose ne va pas chez les homosexuels et l'homosexualité est suscitée par des groupes occidentaux. On connaît l'adresse du sexe, cette adresse (la bouche) n'est pas pour le sexe ». A propos des risques de sanctions économiques occidentales contre l'Ouganda, il soutient que l'Afrique n'a pas besoin de l'aide occidentale pour se développer.
            En Gambie, l’avertissement contre les homosexuels, est sans équivoque. Le président Yahya Jammeh a prévenu : « Si on vous prend, vous regretterez d’être nés ».
            En Afrique centrale existent plusieurs voies ou portes d’entrée de ces pratiques. Les rituels de sodomisation s’introduisent dans les cercles de la franc-maçonnerie, la contrainte homosexuelle dans les universités ou encore les orgies imposées par les autorités à ceux qui aspirent à une élévation sociale. En dépit du rejet de tout cela par la population, le mal s’ancre de plus en plus et insidieusement dans la société.
            Nonobstant la fébrilité des états d'Afrique francophone, habitués à quémander l'aide internationale multiforme, le reste du continent s'oppose franchement à la dépénalisation de l'homosexualité.

77 Etats pénalisent les relations des homosexuels
            Du reste, à travers le monde, précise le site web Cameroonvoice, 77 Etats pénalisent les relations entre personnes de même sexe Sur le continent, les sanctions généralement prévues sont les coups de fouet, la peine de prison, souvent longue, et la peine de mort. L’Afrique croyante fait également obstacle aux « infâmes pasteurs homosexuels » tolérés sous d'autres cieux. Elle ne peut les comprendre dans la mesure où Dieu a toujours parlé du couple comme étant l'association d'un homme et d'une femme. « Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ...ni les efféminés, ni les homosexuels,...n'hériteront le royaume de Dieu », écrira l’apôtre Paul dans une missive à l'attention des membres de l'église de Corinthe.
            Au 22 octobre 2013, dix-huit États disposent d'une législation rendant accessible le mariage aux couples de même sexe, dont trois États sur une partie de leur territoire seulement. La France étant le 14ème Etat à avoir légalisé ce mariage.

 

Pays autorisant le mariage homosexuel

            En date du 5 février 2014, dix-huit pays autorisent les couples de même sexe à se marier (dont trois sur une partie de leur territoire seulement), représentant un territoire de près de 700 millions d'habitants. De tels mariages seront possibles d'ici l'été 2014 en Angleterre et au Pays de Galles. D'autre part, des projets de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe sont en cours de discussion, de vote ou d'application au Luxembourg, au Népal, à Taïwan, en Thaïlande, au Vietnam, au Chili, en Slovénie, en Finlande, et dans plusieurs États des États-Unis au niveau fédéral.
            L’ Afrique du Sud (depuis novembre 2006), l’Argentine (depuis juillet 2010), la Belgique (depuis janvier 2003), le Brésil (certains États à partir de janvier 2012, puis au niveau national en mai 2013), le Canada (certaines provinces à partir de 2003, puis au niveau national depuis juillet 2005), le Danemark (partenariat enregistré, 1989 ; mariage, juin 2012), l’Espagne (depuis juillet 2005), les États-Unis, dans les 18 États suivants (reconnus par niveau fédéral depuis 2013) : la Californie (de juin à novembre 2008 puis à partir de juin 2013), le Connecticut (depuis 2008), le Delaware (depuis mai 2013), le Hawaï (depuis novembre 2013), l’Illinois (voté en novembre 2013, appliqué mi-2014), l’Iowa (depuis 2009), la Maine (depuis 2012), le Massachusetts (depuis 2004), le Maryland (depuis 2012), le Minnesota (mai 2013), le New Hampshire (depuis 2010), le New Jersey (depuis 2013), New York (depuis 2011), le Nouveau-Mexique (depuis décembre 2013), le Rhode Island (depuis mai 2013), le Vermont (depuis 2009), Washington (depuis 2012), Washington D.C. (depuis 2010), la France (depuis mai 2013), lIslande (depuis juin 2010), le Mexique, dans les États suivants : Chihuahua (depuis 2013), le District fédéral (depuis 2011), Oaxaca (depuis 2013), Quintana Roo (depuis 2011), la Norvège (depuis janvier 2009), la Nouvelle-Zélande (depuis août 2013), les Pays-Bas (depuis avril 2001), premier pays à avoir légalisé le mariage homosexuel, le Portugal (depuis mai 2010), le Royaume-Uni (à venir ; été 2014), dans les trois nations suivantes : l’ Angleterre, l’ Écosse et le Pays de Galles, la Suède (depuis avril 2009) et l’ Uruguay (depuis août 2013).
            Pour les dirigeants vertueux, il en va même de la survie de l'espèce humaine, estimant que si les parents des homosexuels s'étaient comportés comme eux, ces derniers n'auraient pas pu naître. D'où l’impérieux devoir de porter l'estocade à cette tentative éhontée d'imposition des comportements déviants dans leurs pays.
Kléber Kungu

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