mercredi 26 mars 2014

Le Royaume a dépensé plus de 10 millions d’euros pour 24 heures



Première visite d’Obama en Belgique

Le Royaume a dépensé plus de 10 millions d’euros pour 24 heures

            Le président américain Barack Obama, en 5 ans de présidence, vient d’effectuer sa toute première visite officielle de 24 heures top chrono en Belgique. Un voyage à la hauteur de la grandeur du visiteur et de son pays, les Etats-Unis d’Amérique, la plus grande puissance du monde, du point de vue du dispositif sécuritaire, du coût... L’avion présidentiel Air Force One, trois avions de transport, deux hélicoptères, deux Cadillac, 45 voitures d'escorte (de 150 à 200 personnes sont chargées de sa sécurité), tel est l’imposant dispositif qui accompagne Barack Obama. Le tout pour un coût estimé à 12 millions d'euros.
            Recevoir le président américain est une bonne chose autant des soucis de plus. En effet, recevoir Barack Obama peut coûter cher, très cher. En visite express en Belgique à l'occasion des sommets de l'UE et de l'Otan, Barack Obama, dont il faut bien assurer la sécurité, laissera derrière lui une note salée:  415 000 euros de l'heure…pendant un séjour tr-s court de 24 heures. C’est-à-dire environ 10 millions d’euros. Le Royaume de Belgique l’a expérimenté à ses dépens.
            Rien que pour les trajets de Barack Obama entre son Hilton du quartier de la Toison d'Or et les lieux de tenue des sommets de l'Union européenne et de l'Otan mercredi, 350 policiers et militaires belges, à moto, ont été mobilisés. Pour sa visite d'un cimetière américain de la Première Guerre mondiale en compagnie du roi des Belges et du Premier ministre Elio Di Rupo, il a fallu mobiliser 30 voitures blindées et 9 hélicoptères américains.
            Le court séjour de Barack Obama a donné des sueurs froides au maire de Bruxelles, Yvan Mayeur. Car si la ville accueille très régulièrement des sommets de l'UE, pour une facture de sécurité estimée à un demi-million d'euros par édition, "cette fois vous pouvez multiplier ce montant par 20", s'est-il exclamé au quotidien britannique The Guardian.
            Pour des raisons de sécurité, la capitale belge s'est transformée, durant 24 heures, en véritable zone militarisée. Hôpitaux et réseaux d'égout ont été passés au peigne fin pour sécuriser la ville. Des hélicoptères américains ont même été autorisés à survoler la capitale. Mais aussi parce que Barack n'y est lui-même pas allé avec le dos de la cuiller: une escorte de quelque 900 membres, 45 véhicules et trois avions cargo…
            Pour organiser ce voyage d’envergure, il a fallu mobiliser 45 autres véhicules spéciaux qui ont également fait le voyage dans les soutes de ces avions, 900 employés nécessaires. 300 agents spéciaux soit en tout un total de 1200 personnes se sont déplacées pour un seul homme. L'essentiel de la facture est payé à coup de millions de dollars par les Etats-Unis.

Un imposant dispositif sécuritaire
"La flotte présidentielle comprend deux Boeing 747-200B réaménagés et spécialement équipés de manière à ce que le président et son équipe puissent se déplacer de façon souple et sûre tout en gardant le contact avec les responsables civils ou militaires afin de ne provoquer aucun retard de réaction en cas de crise", selon le site wikipédia.
            Le président voyage toujours à bord du Boeing appelé le Air Force One. Deux hélicoptères Vicking de la US Marines escorteront les déplacements du président. Pour la protection du président sont également prévus 5 hélicoptères Hawk surarmés. Trois autres énormes avions gros porteurs font partie du cortège avec dans leurs soutes, les deux cadillac blindées du président. Le véhicule est surnommé "The beast" soit la bête en français. Cette voiture immatriculée à Washington D.C (of course) est "un bijou de la sécurité qui le protège contre la plupart des attaques", peut- on lire sur le site de nos confrères de la Dernière Heure.
            Quant à la Cadillac d'Obama, elle est équipée d’une carrosserie en acier trempé, de fusils à pompe à côté des sièges, de caméras à vision nocturne, etc.
            Les Américains ne lésinent pas sur les moyens. Barack Obama voyage avec sa propre équipe médicale, une ambulance suréquipée et, au cas où, ses poches de sang."

            Bref, il a fallu mobiliser plus de 1 500 policiers belges, 200 agents de sécurité américains, trois périmètres de sécurité, des hélicoptères, des embarras de circulation, tout cela pour un seul homme. N’a-t-on pas seulement exagéré pour sécuriser Barack Obama ? s’interrogent certains esprits. Non, car l’homme le plus puissant de la planète mérite une telle sécurité.

Kléber Kungu

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