vendredi 26 novembre 2010

« Guide pratique d’accès à la justice en RDC » présenté officiellement

Publié par ProJustice
« Guide pratique d’accès à la justice en RDC » présenté officiellement
Publié par le projet ProJustice, « Guide pratique d’accès à la justice en République démocratique du Congo, les dix clefs de l’accès à la justice », vient d’être présenté officiellement au public avant d’être baptisé par le ministère de la Justice, représenté par son dircaba, le mardi 23 novembre. Un ouvrage qui vient répondre aux préoccupations des justiciables congolais et toutes les personnes démunies et vulnérables pour leur permettre un meilleur accès à la justice en répondant à dix questions les plus essentielles des justiciables congolais.

« Contribuer à une meilleure connaissance de l’organisation du système judiciaire congolais, à une vulgarisation de certains termes juridiques, à une explication des voies d’accès à la justice au Congo ». Telle est l’ambition de ProJustice qui, comme cet ouvrage, a pour but « de à permettre un meilleur accès de la justice aux justiciables congolais, à toutes les personnes démunies et vulnérables » en général.

Améliorer l’image de la justice congolaise
En aidant à la publication de « Guide pratique d’accès à la justice en RDC », ProJustice a voulu aider les justiciables congolais, souvent ignorant les méandres de la justice, à avoir des réponses à la plupart des questions qu’ils se posent le plus souvent. Comment la justice congolaise est organisée ? Quelle juridiction doit juger mon affaire ? Comment se déroule une affaire en justice ? Combien de temps dure une affaire en justice ? Combien coûte une affaire en justice ? Que faire pour soutenir une affaire en justice lorsque je n’ai pas d’argent ? Comment s’exécute une décision judiciaire ? Qui peut aider à soutenir une affaire en justice ? Que puis-je attendre des parajuristes pour porter ou soutenir une affaire en justice ? Que puis-je faire pour surmonter les obstacles à l’accès à la justice ?
L’image de la justice congolaise étant ce qu’elle est, c’est-à-dire elle est tout sauf « très bonne », la publication de cet ouvrage va servir « directement le système judiciaire et ses institutions car une meilleure connaissance de son organisation et de son fonctionnement servira aussi à améliorer l’image du pouvoir judiciaire et de ceux qui le servent », comme l’a souligné le chef du projet ProJustice.
Toutes les personnes qui sont intervenues au cours de cette cérémonie ont reconnu la valeur, l’importance du Guide et l’impact de cet outil sur le fonctionnement de l’appareil judiciaire en RDC, à même d’aider les hommes de droit à mieux faire leur travail avec des justiciables qui seront mieux informés sur la matière de la justice.
Pour l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) en RDC, par la voix de son directeur, Stephen M. Haykin, la publication de ce Guide procède à son programme visant à soutenir le processus de réforme de la justice en RDC, en apportant « son assistance pour l’établissement de l’Etat de droit, le renforcement de l’administration de la justice et l’amélioration de l’accès à la justice des populations vulnérables, rurales et indigentes » dans le but de « rapprocher la justice de la population. »
Pour cela, il a financé pour plus de 200 000 dollars américains des ONG de la société civile œuvrant dans le domaine de la justice et des droits humains, dans le cadre du renforcement des capacités. L’Usaid finance également la formation initiale et continue des magistrats congolais.
Saluant la publication du Guide pratique d’accès à la justice en RDC et sa valeur pédagogique pour la sensibilisation de milliers de Congolais qui vivent encore en dessous du seuil de connaissances de leurs droits », Angélique Kipulu Katani, secrétaire générale de la Ligue pour le droit de la femme congolaise (LDFC), a estimé que « l’accès à la justice équitable, saine et incolore est l’un des droits » ignorés par le peuple congolais. Pour elle, cet ouvrage est une lumière qui va éclairer le chemin des justiciables et qui va aider les justiciables à « savoir comment s’exécute un jugement, quand et où se forme un recours contre celui-ci ou en cas d’obstacle comment contourner les magistrats véreux » qui freine le bon fonctionnement de la justice en RDC.

Réduire les violations des droits de l’homme
Fécondité, participer à réduire les violations des droits de l’Homme, voilà entre autres ce que le ministère de la Justice et des Droits humains, représenté par son directeur de cabinet adjoint, attend de ce Guide. Celui-ci l’a dit en le portant sur les fonts baptismaux. « Je te baptise pour que tu sois fécond et tu participes à la réduction des violations des droits de l’Homme. Il faut que les autres te suivent et produisent les mêmes effets et les mêmes résultats », a déclaré le Dircaba en baptisant l’ouvrage, après avoir félicité, remercié et encouragé, au nom du ministre de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, en mission, tous ceux qui ont participé à l’élaboration de l’ouvrage. Il s’agit notamment du professeur Pierre Akele Adau (ancien doyen de la faculté de droit de l’Unikin et conseiller du ministère de la Justice et des Droits humains), qui l’a préfacé, Me Marcel Wetsh’Okonda, qui l’a rédigé.
« Guide pratique d’accès à la justice en RDC », très accessible au grand nombre, compréhensible, pratique, au contenu très riche, au langage très précis et accessible, quoique parfois hermétique, est un ouvrage d’environ 120 pages pour 10 chapitres. Il se particularise par un inventaire de certaines organisations de la Société civile œuvrant dans les domaines des droits humains et de la justice dans les quatre provinces pilotes du projet ProJustice (Bandundu, Katanga, Maniema, Sud Kivu et Kinshasa). Il est publié grâce au financement de l’Usaid et de son partenaire DPK Consulting.
Comme l’a dit Angélique Kipulu, SG de LDFC « ProJustice vient de gagner son pari, à nous le reste », « Guide pratique d’accès à la justice en RDC » publié, il reste aux justiciables, qui en auront l’accès de le dévorer pour en tirer grand profit. C’est une gageure, un défi difficile à relever dans un pays où la lecture est loin d’être dans la culture des Congolais.
Kléber Kungu

1 commentaire:

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