dimanche 26 mai 2013

Les participants pour la gestion programmatique par la Division provinciale de la santé

Atelier sur le financement du PARSS Les participants pour la gestion programmatique par la Division provinciale de la santé A l’issue d’un atelier du lancement du Projet d’appui à la réhabilitation du secteur de la santé (PARSS) avec le 3ème financement, tenu dernièrement à l’hôtel Le Royal à la Gombe sur la consolidation et l’amélioration des acquis du premier financement en matière d’appui au développement des zones de santé, les participants ont formulé trois recommandations au ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi à savoir, confier la gestion programmatique à la Division provinciale de la santé, que les responsabilités de la gestion financière et logistique soient confiées aux APP et que les affectations des personnes dans les zones de santé PARSS tiennent compte de besoins exprimés. Au cours de cet atelier, les participants se sont penchés sur la consolidation et l’amélioration des acquis du premier financement en matière d’appui au développement des zones de santé et la disponibilité et la qualité des services de santé de la reproduction dont le planning, la nutrition et la sécurité transfusionnelle. Pour Dr Félix Kabange Numbi, les résultats atteints sont satisfaisants, d’autant plus que trois produits étaient attendus, selon lui, à savoir : l’adoption des PAO dans cinq provinces et l’amélioration de la disponibilité des médicaments, ainsi que l’amélioration du suivi et évaluation du PARSS et l’adoption des stratégies pour asseoir la réforme au niveau intermédiaire. En outre, les participants à cet atelier ont validé que les plans de financement touchent 4 provinces : le Bandundu, l’Equateur, le Katanga, Kinshasa et le Maniema. Des plans ayant tablé sur le renforcement des interventions dans la santé de la reproduction et la nutrition auxquels il faut ajouter la disponibilité et l’approvisionnement des médicaments de qualité, la mise en place des CDR dans toutes les provinces, excepté celle de Kinshasa. Validation du cadre des résultats du PARSS Les participants ont également validé, en ce qui concerne le suivi et l’évaluation des activités, le cadre des résultats du PARSS qui regroupe les indicateurs essentiels du projet avec les cibles pour 2013 et 2014. Quant à la réforme du niveau intermédiaire, tel que régi par l’arrêté ministériel y relatif, les assises ont proposé quelques pistes de solutions pour permettre au PARSS de contribuer à la mise en place des divisions provinciales de la santé dans les provinces concernées. Il s’agit de la mise en place effective du financement basé sur les résultats dans les zones de santé appuyées par PARSS. Le ministre de la Santé publique, Dr Félix Kabange, a précisé que cela constitue une disposition incontournable en vue d’obtenir les résultats escomptés. Convaincu de la nécessité d’agir ainsi, Félix Kabange a promis son implication, estimant que le fonds reçu de la Banque mondiale doit être géré d’une manière transparente et conformément aux principes de passation des marchés de gestion financière et des audits. Aussi a-t-il promis de veiller pour que la gestion de ce fonds additionnel soit rigoureuse. Pour une mise en œuvre harmonieuse Le coordonnateur de l’Unité de coordination des projets (UCP), Jacques Wangata, a déclaré que les assises de l’hôtel Royal ont permis de donner des orientations précises pour une mise en œuvre harmonieuse des activités de soins de santé primaire dans 84 zones de santé ciblées grâce au 3ème fonds additionnel du Projet d’appui à la réhabilitation du secteur de la santé. Il a reconnu que c’est sans complaisance que le bilan a été fait pour trouver des solutions efficaces et durables selon les réformes en cours. Jacques Wangata a appelé les agences d’achat de performance et d’évaluation externe à relever ensemble les défis liés à l’état de santé de production dans les zones de santé ciblées, soulignant que « les résolutions prises visent à créer un environnement serein pour atteindre les objectifs » et que l’UCP réitérait son engagement à répondre à cette vocation. Il a enfin promis un bilan plus positif lors de la mise en œuvre de ce financement. La chargée de la Banque mondiale, Hadia- Nazem Samah, ne s’est pas mieux exprimée qu’en affirmant l’engagement de sa banque à accompagner la RDC dans son processus de développement, en appuyant les campagnes de vaccination et en apportant sa contribution pour arrêter définitivement la transmission du poliovirus. Kléber Kungu

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