mercredi 22 mai 2013

Francophonie : « N’est me dérage pas »

« N’est me dérage pas » C’est sur des tas de chikwangues que j’ai vu accrocher des papiers de fortune avec des messages écrits à la braise : « N’est me dérage pas ». Derrière ces tas de chikwangues bien spécifiques « Bateke », trônait une femme vendeuse installée au « wenze » (petit marché) de Kimbanseke. Ce message qui menace la vie du français, à qui l’adresse-t-elle ? A celui qui traque à tout bout de champ les fossoyeurs de la langue de Voltaire ou à ces agents qui sillonnent quotidiennement les marchés en quête des taxes ? Dans tous les cas, en ce qui me concerne, voici ma réponse : aussi longtemps qu’elle va attenter à la vie du français en oubliant d’écrire « ne me dérangez pas », je ne la laisserai jamais tranquille. Kléber Kungu

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