lundi 20 mai 2013

Idas KPMG pour une aide au développement profitable aux bénéficiaires

Pendant 2 jours Idas KPMG pour une aide au développement profitable aux bénéficiaires L’aide au développement dans les pays en développement, notamment en République démocratique du Congo (RDC) et ses différents enjeux sera au centre d’une conférence que International Development Assistance Services (IDAS) KPMG, un cabinet d’experts d’audit, de conseil de renommée internationale organise pendant deux jours (21et 22 mai) au Grand Hôtel Kinshasa. Des décennies durant, les pays en développement ne cessent de dépendre de l’aide humanitaire et au développement que fournissent les pays donateurs et les organisations internationales. Si l’intérêt ou l’importance de l’aide au développement, particulièrement en RDC est indéniable pour le développement d’un pays, il est cependant essentiel de savoir qu’elle ne peut pas être déployée n’importe comment. Elle doit servir à la population bénéficiaire. Malheureusement, la réalité sur le terrain est tout autre. Que dire de la RDC qui occupe la 181ème place sur 187 pays selon un rapport de Doing Business, alors que le pays bénéficie de beaucoup de millions de dollars d’aide au développement ? Depuis, le montant de cette aide et celui de donateurs n’ont fait qu’augmenter sans que les bénéficiaires puissent en tirer les principaux dividendes, sans que des signes de développent ne se fassent vraiment remarquer. Voilà la principale problématique qui sous-entend cette aide tant prisée par les populations des pays en développement. Voilà pourquoi il est nécessaire aussi bien d’encourager l’efficacité dans la manière dont l’aide est déployée que de veiller qu’elle produise les effets escomptés. Donc, il est démontré qu’une bonne part de cette aide ne parvient pas à atteindre le but visé. Aussi les gouvernements et les donateurs ont-ils reconnu qu’une efficacité accrue de l’aide reste impérative pour qu’on atteigne les objectifs sur le terrain. En organisant cette conférence réunissant KPMG Afrique anglophone et francophone subsaharienne, les organisateurs entendent contribuer à renforcer la synergie entre les différentes régions du continent noir. En plus, KPMG entend aider les pays bénéficiaires de l’aide au développement à s’approprier le développement, bâtir des partenariats plus inclusifs et efficaces et améliorer la transparence des résultats du développement par le renforcement des obligations mutuelles des donateurs et des pays bénéficiaires. In fine, KPMG ambitionne de mettre son expérience et sa compétence au service de la RDC pour qu’elle sorte de son état de sous-développement. D’autant plus que le développement passe par le développement humain, Thierry Colatrella, associé Idas Paris, Advisory bureau Côte d’Ivoire, a souligné que KPMG place l’homme au centre du développement économique étant donné qu’il est au centre de tout. Quant à Paul Mbodi, il a noté plusieurs contrastes en RDC : un pays avec une population qui vit avec moins d’un dollar par jour alors que son sol et son sous-sol regorgent de plusieurs richesses estimées à 22 000 milliards de dollars ; pendant que moins de 10% de sa population n’a pas accès à l’eau ni à l’électricité, le pays dispose de potentialités hydroélectriques énormes. Plusieurs causes sont à la base de cette situation dans plusieurs pays africains, notamment le fait qu’on a tendance à dissocier l’aide au développement à la bonne gouvernance, alors que la première est intimement indissociable à la seconde. Dans tous les cas, il appartient à la société civile d’un pays d’être capable de jouer la pression et d’être entendue, car elle constitue un poids important dans un pays. Durant ces jours, quatre thèmes d’actualité en Afrique et en particulier en République démocratique du Congo (RDC) seront présentés par d’éminents professeurs d’universités et représentants résidents de partenaires au développement. Il s’agit de « Croissance et infrastructures en RDC : sources, moteur et perspectives (Pr Kabuya Kalala, directeur de cabinet du ministre des Finances), « Réduction de la pauvreté : apport des ressources naturelles (mines, eau…) » (Pr Munkeni Lakup Tier), « Bonne gouvernance économique, politique et financière en RDC » (Pr Ntagoma) et Partenariat : appui et rôle des partenaires au développement » ( Valentin Zongo, représentant résident de la Banque africaine de développement. Des recommandations et des résolutions seront prises à l’issue de cette conférence qui aura apporter un plus dans la manière de gérer l’aide au développement. Le président KPMG Idas Global, Timothy A. Stiles avait déjà annoncé les couleurs quant à la place de son cabinet : « A KPMG, nous sommes en première ligne dans les pays en développement. Nous travaillons en étroite collaboration avec les intervenants – gouvernement, société civile et secteur privé – pour créer un changement durable et offrir une prestation de services efficace et responsable. » Kléber Kungu

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