jeudi 4 avril 2013

Francophonie : « Quels risques coure-t-on en surchargeant une baleinière ? »

« Quels risques coure-t-on en surchargeant une baleinière ? » En reprenant cette question, je ne m’attends pas à ce que vous y répondiez, mais je m’en vais vous mettre devant une réalité : une faute grammaticale due à la mauvaise conjugaison faite par le rédacteur de cette question péchée dans une dépêche. Il s’agit de la faute « coure-t-on ». Il faudra plutôt lire : « court-on ». En effet, le verbe courir se conjugue ainsi à la troisième personne du singulier : il (elle) court, et non il(elle) coure – qui serait la forme au subjonctif. Si la dépêche se demande « quels risques on court en surchargeant une baleinière », je ne peux m’empêcher de me demander à mon tour quels risques le monde francophone court en surchargeant le français de maintes fautes… Kléber Kungu

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