dimanche 7 avril 2013

Des diplomates suédoise, américaines et allemands en visite à L’Observateur

Dans le cadre de la clôture du mois de la femme Des diplomates suédoise, américaines et allemands en visite à L’Observateur Des choses ordinaires arrivent tous les jours ; l’extraordinaire rarement. La visite qu’ont effectuée vendredi 5 avril au siège de L’Observateur, l’ambassadrice de Suède en RDC, Mette Sunnergren, la conseillère aux Affaires publiques et directrice du Centre culturel américain, Ellen Masi, Senior Officer et chargée des médias près l’ambassade des Etats-Unis en RDC, Amelia Canter le premier secrétaire et chargé de presse à l’ambassade d’Allemagne fédérale en RDC, Gunnar Berkcmeier, la secrétaire à l’ambassade d’Allemagne en RDC, Edeltraud Strugholtz et la secrétaire et trésorière à la KFW (banque allemande d’investissement), Mme Afintal Mesa, sort de l’ordinaire. La Miss Equateur, Myrthe Ekuba était aussi de la partie. Sous le viseur de la caméra de Mamie Ntambu, journaliste à Antenne A. Les 6 diplomates, dont un homme, ont fait le déplacement de L’Observateur, à l’initiative du directeur de la rédaction, Luc-Roger Mbala Bemba, pour rendre visite aux femmes qui ont choisi de travailler à L’Observateur. Dans le cadre de la clôture du mois de la femme, les diplomates sont venus échanger avec elles pour voir comment le quotidien de l’avenue colonel Ebeya applique le gender, comment il valorise la femme, quelle place il lui accorde… Le coup d’envoi est donné par le directeur de la rédaction, Luc-Roger Mbala qui brosse succinctement l’historique de ce journal qu’il a intégré quelques semaines après sa création par M. Mankenda Voka. Blandine Lusimana, journaliste et coordonnatrice des enquêtes, va le relayer pour raconter comment il a intégré ce journal qui l’a vue faire ses premiers pas de journaliste avant de l’avoir vue se marier et devenir mère de deux enfants (à ce jour !). Restée seule comme journaliste après le départ en Europe de ses consoeurs Claudine Mbombo et Jeanne Mbanga, et Sylvie Luzala évoluant dans un autre secteur, Blandine Lusimana est secondée par Princesse Iso Bomba qui a intégré l’équipe rédactionnelle il y a quelques mois seulement, après ses études de journalisme à Brazzaville cimentées par un stage à L’Observateur, cette jeune journaliste ambitionne de suivre les pas de ses prédécesseurs… « Soyez porte-parole de notre optimisme » L’éditeur va ensuite accueillir ses visiteurs en leur adressant également un petit topo de son journal qu’il a créé il y a plus de 20 ans avec comme l’un des premiers journalistes, Luc-Roger Mbala, à qui il cherche à décerner une médaille pour sa longue fidélité. « Vous représentez ici vos pays respectifs. Je vous demande d’être aussi des ambassadeurs auprès de vos pays pour leur faire part de notre engagement de travailler avec vous dans un partenariat », a déclaré l’éditeur Mankenda Voka. Il les a invités à collaborer avec le journal, précisant qu’il a besoin de leur accompagnement et non de l’aumône. « En dépit de mauvaises conditions de travail, nous sommes convaincus que tout ira mieux, nous sommes optimistes », a-t-il ajouté. Pour bien meubler la journée, 4 des stagiaires de l’Ifasic ont eu à parler également de la manière dont elles sont devenues étudiantes en journalisme et comme elles se sont retrouvées comme stagiaires à L’Observateur. Elles ont avoué n’avoir jamais choisi de passer leur stage dans un journal, L’Observateur soit-il. Cependant, l’accueil que les journalistes leur ont réservé a été tel qu’elles ont changé leur regard sur ce journal en découvrant, au gré de couverture d’activités, la belle face cachée de la presse écrite. En s’exprimant, Gloria Tshiabu Kalonji, Merveille Kalemba Ngundu, Régine Ngalula Muamba et Jocelyne Wandje Mbote ont permis de faire découvrir leur côté de femmes de médias. Satisfaction des diplomates Les diplomates sont reparties de L’Observateur avec le sentiment de satisfaction sur la manière dont la femme journaliste en particulier est traitée et la place qui lui est accordée. L’ambassadeur de Suède en RDC, Mette Sunnergren, s’est réjouie de découvrir les opportunités offertes aux femmes journalistes, tout en demandant de chercher de bons journalistes à qui il faut songer à donner la chance de s’améliorer dans leur métier. Elle a souhaité de faire le travail sans distinction entre femmes et hommes journalistes, mais que ce soit le mérite et la compétence priment. Quant à la secrétaire à l’ambassade d’Allemagne en RDC, Edeltraud Strugholtz, lorsqu’elle lit les articles de L’Observateur, elle a des difficultés de distinguer les articles écrits par les femmes et ceux rédigés par les hommes, sinon par les signatures, tant leur qualité ne procède pas de sexe. Elle souhaite que la femme journaliste soit valorisée davantage, au même titre que l’homme journaliste. Cependant, elle a insisté pour que la valorisation de la femme soit le combat de tous les jours, d’autant plus que dans la société elle continue à subir la violence, à être battue. Et qu’il faut accorder à la femme l’opportunité de bien s’exprimer. Kléber Kungu

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