vendredi 30 mai 2014

FRANCOPHONIE : Interrogation directe et interrogation indirecte



Interrogation directe et interrogation indirecte

            L’interrogation directe et l’interrogation indirecte : parlons-en aujourd’hui, car elles constituent, du moins leur distinction, l’un des soucis majeurs de la plupart des utilisateurs de la langue française. Les deux formes utilisées pour interroger une personne ne s’emploient pas indifféremment.
            Interrogation directe : Pourquoi dormez-vous à cette heure ? L’interrogation directe est la forme la plus usuelle qui se caractérise par un point d’interrogation à la fin de la phrase ou de la proposition. Il en est de même de sa forme orale qui se particularise par l’intonation montante terminant la phrase.
            Interrogation indirecte : Ses parents lui demandent pourquoi il dort à cette heure. Marquer la fin de cette phrase par une intonation ascendante serait une grave faute ! (N.B. : sans point d’interrogation). Cette forme interrogative n’a plus besoin d’un point d’interrogation à la fin de la phrase car il (le point d’interrogation) est remplacé par des verbes comme : demande, interroger, savoir, connaître… qui introduisent la partie interrogative. Malheureusement, c’est dans cette forme que bien des utilisateurs de la langue de Voltaire se laissent casser les dents ! Il y en a même qui s’offrent le luxe de garder ou de mettre la forme de l’inversion du sujet avec le verbe : Il veut savoir pourquoi les femmes ne veulent-elles pas vieillir ? Abomination linguistique !
Kléber Kungu

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