jeudi 14 avril 2011

N’djili aura sa section Sodema dimanche 10 avril

Après Kisenso, Mont-Ngafula et Kimbanseke
N’djili aura sa section Sodema dimanche 10 avril
Après Kisenso (13 juin 2010), Mont-Ngafula (24 octobre 2010), Kimbanseke (20 mars 2011), c’est au tour de la commune de N’djili d’avoir son comité sectionnaire. Sauf changement de toute dernière minute, la cérémonie de l’installation officielle des membres de la Sodema du comité de la section de N’djili aura lieu dimanche 10 avril.
Les préparatifs vont bon train à la commune de N’djili pour faire de la cérémonie de l’installation des membres de la section Sodema de cette juridiction une grande réussite, à l’image de celle de la commune de Kimbanseke, l’une des juridictions de la Tshangu, qui a été une grande réussite le dimanche 20 mars, sur le plan de la mobilisation de la population y a été en grand nombre.
Comme d’habitude et comme cela s’est passé pour l’installation de trois sections, des grandes banderoles affichées sur les grandes artères menant à N’djili annoncent la nouvelle.
Comme l’a toujours prédit le président du Comité de gestion de la Sodema, Dieudonné Bifumanu Nsompi, l’installation de Kimbanseke et de N’djili doit faire la différence avec les autres communes, compte tenu du nombre important des ressortissants manianga dans les deux communes. Kimbanseke ayant déjà relevé le défi, il reste à N’djili de prouver de quoi il sera capable le 10 avril. Cette commune a des atouts suffisants pour mobiliser autant de monde ou plus que Kimbanseke en vue de damner le pion à Kimbanseke.

Message : développement, unité, réveil
Avec l’installation prochaine de la section de N’djili, le Comité de gestion de la Sodema en passe de relever le défi de rassemblement des troupes longtemps dispersés et de réussir là où, des années durant, les ancêtres de la Sodema n’ont pas pu faire mieux.
A l’heure actuelle, les dirigeants de la Sodema véhiculent un seul et unique message : se réveiller, s’unir et travailler pour réussir le développement du Manianga en particulier, de la province du Bas-Congo et de la RDC toute entière en général.
Des stratégies sont mises en œuvre pour réussir ce pari combien délicat. « Le Mariage agricole » et « l’opération arbres fruitiers » sont les deux stratégies clés de développement de la Sodema déjà vulgarisées par une grande conférence de presse organisée le 11 février 2009.
Les Manianga ont désormais un seul langage ou discours dans leurs lèvres : il est temps de se réveiller en vue de reprendre le flambeau de pionniers qui étaient le leur lors des deux virages, notamment en 1921 avec le réveil spirituel consécutif à l’avènement du prophète Simon Kimbangu, et l’indépendance du pays obtenue le 30 juin 1960. L’histoire soutient que les Manianga ont joué un rôle capital durant les deux événements de la RDC.
Voilà pourquoi, pour le 3ème virage ou secousse : le développement – concepts chers à Dieudonné Bifumanu – de leur pays, les Manianga entendent jouer un rôle aussi de premier plan.
Avec la réussite de ces stratégies, la Sodema entend contribuer significativement à la réalisation de 5 chantiers de la République initiés par le chef de l’Etat Joseph Kabila, dans son volet emploi.
Faisant sienne la pensée de John Kennedy, ancien président américain qui avait dit « Ne demandez pas ce que la nation peut faire pour vous, mais demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour la nation », le président national de la Sodema veut inciter les Manianga à se soucier du développement de leur pays.

Sodema, une ASBL et non un parti politique
La Sodema est une association sans but lucratif. Elle est apolitique. Ce n’est pas un parti politique. Elle est composée de toute personne originaire de l’espace manianga. Cet espace est composé de tous les dix secteurs du territoire de Luozi (Balari, De la Kenge, Kimbanza, Kimumba, Kinkenge, Kivunda, Mbanza-Mona, Mbanza-Ngoyo et Mongo-Luala ; de trois secteurs du territoire de Mbanza-Ngungu (Ntimansi, Gombe-Matadi et Lunzadi ; du secteur de Wombo du territoire de Songololo et de deux secteurs d’Isangila et de Sumbi du territoire de Seke-Banza.
Les 15 membres du Comité de gestion, dont le mandat court jusqu’en 2012, (le président, le 1er vice-président, le 2ème vice-président, le 3ème vice-président, secrétaire général, le secrétaire général adjoint, le trésorier général, le secrétaire général adjoint, le chargé des relations publiques, le conseiller administratif, le conseiller juridique, le conseiller socio-culturel, le conseiller technique et le conseiller économique, ont été élus respectivement le 13 juillet 2008 (le président) et le 12 octobre 2008 (les autres membres).
Ses membres sont de 5 ordres : les membres de droit, les membres effectifs, les membres associés, les membres sympathisants et les membres d’honneur. Ses organes sont l’Assemblée générale, le Comité de gestion, le Collège des sages et le Collège des commissaires aux comptes.
Après N’djili, à quelle commune (Barumbu, Lemba, Ngiri-Ngiri…), ville ou centre (Matadi, Luozi) le prochain tour ?
Kléber Kungu

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