mardi 15 septembre 2015

Où se font soigner nos chefs d’Etat ?

Où se font soigner nos chefs d’Etat ?     
            Nous avons montré pour quelles raisons les dirigeants de ce monde cachent leurs maladies, même si leur apparence physique contredit leur déni, voyons l’hôpital que ceux qui nous gouvernent préfèrent se faire soigner, à l’abri de toute curiosité naturelle et technologique. La majeure partie des Présidents africains subissent pour la plupart leurs traitements médicaux en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Et pourquoi donc ?
            Qualité des soins, appui de l’Etat français et discrétion : la France est l’une des destinations privilégiées des chefs d’Etats malades. Qu’ils viennent du Maghreb ou d’Afrique centrale, l’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris et l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine au 63 Bd Victor Hugo en région parisienne sont plébiscités par les chefs d’Etat malades. Les hôpitaux de France et de la Suisse sont les plus préférés par les chefs d’Etat, même s’ils se rendent aussi dans d’autres pays.
            Le Val-de-Grâce reste l’hôpital des puissants, de ces malades qui nous gouvernent. Les militaires qui l'appellent brièvement "le Val", assurent  devant les journalistes curieux qu'il s'agit là d'un "hôpital absolument comme les autres". La réalité est cependant que le grand public n'en voit, à la télévision, que les mêmes clichés : journalistes qui patientent devant l'entrée quand un président y est hospitalisé ; badauds qui viennent battre le trottoir, lors de la mort d'une personnalité populaire. Mais aucune caméra n'est jamais admise à l'intérieur.

Un enjeu et un secret
            Dans cet hôpital, apprend-on, la santé des grands de ce monde y est un enjeu et un secret. Médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers, administration financière et un tiers des aides-soignants sont militaires et ont fait l'objet d'une enquête garantissant leur loyauté. "Ils ont tous prêté serment, souligne le médecin-chef Anne Robert, qui contrôle d'une main de fer la communication de l'hôpital. Ils sont soumis, au-delà du secret médical, au secret- défense." 
            De grandes précautions en faveur de grandes personnalités comme des chefs d’Etat ou des dirigeants de multinationales. N’est-ce pas que la nouvelle de la maladie et de la mort d’un chef d’Etat peut entraîner les intrigues, les guerres de succession, les renversements de régime ?
            L’hôpital de Val-de-Grâce  n’est pas discriminatoire. Il reçoit tous les patients : riches et pauvres. A la seule distinction que le commun des mortels, qui peut se faire admettre pour un simple bobo, pourra alors y entrer par l'entrée qui donne sur le boulevard de Port-Royal, animé par les marchés et la circulation. Tandis que les présidents, les ministres, les grands patrons, eux, entrent le plus souvent par la rue Saint-Jacques, plus discrète. Là, il suffit de traverser l'ancien hôpital militaire, de passer devant la somptueuse abbaye royale du XVIIe siècle et de contourner le nouveau bâtiment hospitalier - cinq étages et deux sous-sols - que les médecins et infirmiers appellent en riant "la vertèbre".

Des patients importants sous des pseudonymes
            Pour brouiller toute trace, on fait inscrire les patients les plus importants sous de pseudonyme. Comme le 7 novembre 1981, lorsque le malade François Mitterrand qui y est admis, car souffrant d’une douleur à la cuisse, se fait affubler du pseudonyme d’Albert Blot, le nom du beau-frère du général Thomas, directeur de l'hôpital militaire. Mais, au final, des examens approfondis que va subir le président français vont révéler ce résultat : une prostate qui a atteint un volume important. Il faut donc hospitaliser le malade.  Qui refuse : « Pas question », s'insurge Mitterrand.
            Le patient va décider  de consulter le professeur Steg de l'hôpital Cochin, juste en face du Val-de-Grâce  Où il se fera opérer de son cancer de la prostate  en septembre 1992.
            Que l'on ne s'imagine pas le Val-de-Grâce comme un établissement de luxe. Certes, l'atmosphère est plus feutrée que dans un CHU ordinaire. On s'interpelle moins dans les couloirs. La nourriture est un peu meilleure. Mais l'administration militaire assure qu'il n'y a "pas de chambres VIP". Ce n'est pas tout à fait vrai.
            Quand un patient important est hospitalisé, il dispose d'une chambre à double entrée, et une partie d'un service lui est réservée. Ses officiers de sécurité, sa famille proche occuperont les chambres voisines. Pas de luxe particulier dans la chambre. Un lit, une table de chevet, un fauteuil, rapporte Le Monde dans son site web. 
            De fait, le "Val" offre la garantie aux grands de ce monde qu'ils disposeront, au sein d'un hôpital de 350 lits, de services spécialisés en cancérologie, en chirurgie viscérale et vasculaire, en neurologie et en médecine nucléaire (scintigraphie et tomographe à positions de la dernière génération). Evidemment, cela n'empêche pas l'angoisse devant la maladie. "Le déni et la peur de la mort sont les mêmes chez les puissants et les humbles", assure Bernard Debré, qui, à l'hôpital Cochin, soigne lui aussi bon nombre de personnalités. Mais ils gardent une petite chance de repousser un peu plus longtemps les limites de la vie.    Jean-Pierre Chevènement en sait quelque chose. Son hospitalisation au Val-de-Grâce, le 2 septembre 1998, ne lui évita pas le grave accident d'anesthésie qui entraîna un arrêt cardiaque de 55 minutes, une rareté.
            Aurait-il pu cependant en réchapper sans séquelles sans le déploiement technique et humain du "Val" ? Le ministre de l'intérieur se réveilla du coma, flanqué de tuyaux, incapable de parler. Au médecin qui refusait de le détacher, Chevènement écrivit donc sur une ardoise : "Primum non nocere" ("D'abord ne pas nuire"), premier serment d'Hippocrate. Laissant interdit le personnel médical : "Mais il ne parle plus qu'en latin ! Il fait une régression..." L'infirmière voulut l'attacher sur son lit, afin qu'il ne tombe pas pendant son sommeil : "La police, ici, c'est moi..." Le ministre répliqua, superbe : "Pas du tout. A Paris, le préfet de police, c'est moi, et le Val-de-Grâce est à Paris, que je sache."
            Ce qui est loin d’être vrai. Car au Val-de-Grâce, la hiérarchie militaire n'a qu'un référent : le chef des armées, c'est-à-dire le président de la République. Le 2 septembre 2005, lorsque Jacques Chirac, alors âgé de 72 ans, ressent de vives céphalées et des troubles de la vision, seul le médecin militaire de l'Elysée, aussitôt prévenu, est mis au courant.
            Soupçonnant, à juste titre, un accident vasculaire cérébral, il emmène aussitôt dans une voiture banalisée le président de la République au Val-de-Grâce. Sans prévenir le Premier ministre, Dominique de Villepin, ni le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy. Les deux ne seront au courant de la nouvelle que le lendemain en fin de matinée.
            Le chef de l'Etat est d'ailleurs le seul à être systématiquement informé de l'hospitalisation au "Val" de personnalités, signe que la santé des puissants relève bien du sommet de l'Etat. Hospitalisé en urgence le 7 mai 2005, Jean-Pierre Raffarin raconte : "Les médecins voulaient m'opérer immédiatement, craignant une pancréatite. Je souhaitais en parler d'abord au président Chirac. Je n'ai même pas eu besoin de téléphoner. C'est lui qui m'a appelé. Les militaires du "Val" lui avaient déjà tout raconté. Et il m'a intimé l'ordre de me faire opérer."
            Le chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, lui, avait choisi d’être interné à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) en France, du 29 octobre au 11 novembre 2004.
            Si le nombre des chefs d’Etat qui débarquent au grand jour dans des hôpitaux étrangers pour se faire soigner peut être connu, celui de ceux qui le font en catimini ne peut être connu que Dieu le Père Créateur.

Val-de-Grâce, un bréviaire sanitaire
            Au demeurant, l’hôpital de Val-de-Grâce de France est reconnu comme un bréviaire sanitaire pour les têtes couronnées de l’Afrique, surtout au Sud du Sahara.  Il ne faut pas être un devin  pour savoir pourquoi  ceux qui nous dirigent préfèrent aller se faire soigner ailleurs, même pour un petit bobo, pour nous contraindre presque à nous faire soigner dans nos hôpitaux. Mais là n’est pas l’objet de notre propos d’aujourd’hui.
            Voici, à titre exemplatif, la liste de quelques chefs d’Etat africains et les hôpitaux où ils avaient été internés.
                        Feu le Général Gnassingbé Eyadema, du Togo s’était rendu au Centre cardiologique de Lugano, en Suisse pour des examens cardiovasculaires en janvier 2005. Des contrôles étaient prévus en mars 2005, lorsque le mal s’est aggravé entraînant la mort du Général Eyadema le 25 février 2005, à Tunis. 
            Le Président Francis Koffi Kwamé Nkrumah est mort le 27 avril 1972 à Bucarest en Roumanie, d’un cancer de l’estomac, à cette époque il n’exerçait plus de fonctions officielles.
            Le Président algérien, Houari Boumediene, après avoir été soigné à Moscou, est décédé le 17 décembre 1978 d’une tumeur cérébrale, à l’hôpital Moustapha Bacha, d’Alger.
            Le président angolais, le Dr Agostino Neto, est lui aussi mort à Moscou officiellement des suites d’une intervention chirurgicale, le 10 septembre 1979.
            Le chef de l’Etat guinéen  Sékou Touré,  est mort sur la table d’opération du Mémorial Hôpital, sur les bords du Lac Erié à Cleveland dans l’Ohio aux Etats-Unis d’Amérique, le 26 mars 1984, souffrant d’une déchirure de l’aorte.
            Le Général Seyni Kountché, président du Niger, est mort le 10 novembre 1987, à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris des suites d’une tumeur cérébrale.
            Le 30 novembre 1989, l’ancien président camerounais Ahmadou Babatoura Ahidjo, est décédé en exil à Dakar au Sénégal, d’une dépression et d’un diabète avancé.
            Le 7 décembre 1993, le chef de l’Etat ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, meurt officiellement à Yamoussoukro, après une opération relative à un cancer généralisé de la prostate à l’hôpital Cochin à Paris en France.
            Le 7 septembre 1997, mourrait à Rabat au Maroc, le Maréchal Mobutu Sésé Séko, ancien président du Zaïre, des suites d’un cancer généralisé de la prostate, après une opération au CHIV de Lausanne en Suisse.
            Le Muwalimu, Julus Nyéréré, meurt, lui, le 14 octobre 1999, dans un hôpital londonien des suites d’une insuffisance rénale.

 

Qualité des soins et discrétion

            Comme on voit, ce que vont chercher tous les chefs d’Etat patients au Val-de-Grâce,  où les médecins sont des militaires, plus que la sécurité physique, c’est la discrétion et l’appui de l’Etat français.
            Pour des chefs d’Etat habitués aux complots et aux rumeurs, rien de tel que de confier sa santé à un établissement de la Grande muette, loin des turpitudes domestiques et de toute intrusion médiatique.
            Aux dires de plusieurs sources consultées, en s’abritant derrière le secret médical et le principe de non-ingérence – argument discutable lorsqu’un chef d’Etat étranger se trouve dans un hôpital français –, le ministère des Affaires étrangères a en effet pris l’habitude de protéger l’allié de passage en observant le plus grand mutisme.
Kléber Kungu

1 commentaire:

  1. J'ai 15 ans. Je suis née avec le VIH, ma mère est décédée des suites de l'infection par le VIH. Et je regrette pourquoi je n'ai jamais rencontré le Dr Itua. Il aurait pu guérir ma mère pour moi, car en tant que mère célibataire, c'était très difficile pour ma mère. Je suis tombé sur le mot de guérison du Dr Itua. en ligne sur la façon dont il guérit différentes maladies selon les races, telles que le VIH / sida, l'herpès, le Parkison, l'asthme, l'autisme, le malaise, l'épilepsie, le zona, l'herpès labial, l'infertilité, le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, le sortilège d'amour, le cancer de la prostate, le cancer de la prostate, le cancer du poumon et le cancer ., psoriasis, Cirrhose du foie, Cataractes, Dégénérescence maculaire, Maladie des noyaux, Mononucléose infectieuse., Maladie cardiovasculaire, Maladie du poumon.Augmentation de la prostate, Ostéoporose.Alzheimer, psoriasis, Trouble bipolaire, Dementia., Tach Disease, Cancer du sein Cancer colo-rectal, Sortilège d'amour, Diarrhée chronique, Ataxie, Arthrite, Scoliose latérale amyotrophique, Accident vasculaire cérébral, Fibromyalgie, Toxicité pour la fluoroquinolone, Syndrome de la fibrodysplasie osseuse, Hérédité, H Diabète Hépatite et même cancer J'étais tellement excitée mais effrayée en même temps parce que je n'ai pas trouvé d'article en ligne de ce type, puis j'ai contacté Dr Itua sur Mail drituaherbalcenter @ gmail. com /. Je discute aussi avec lui de ce qui est de l'application +2348149277967, il me dit comment cela fonctionne, puis je lui dis que je souhaite procéder Je le paye si rapidement que le bureau de poste du Colorado reçoit mon médicament à base de plantes dans les 4/5 jours ouvrables qu'il me donne les lignes de guilde à suivre et voici que je vis de nouveau en bonne santé et que je peux imaginer comment Dieu utilise les hommes pour manifester ses œuvres. Est-ce que je suis en train d'écrire dans tous les articles en ligne pour diffuser l'œuvre de Dieu du Dr Itua Herbal Medicine, Il est un grand homme.

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