mercredi 25 février 2015

Des experts de la Cemac participent aux travaux de cette rencontre

Atelier sur le travail maritime en Afrique centrale du 16 au 19 février
Des experts de la Cemac participent aux travaux de cette rencontre
            Des experts de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), de la République démocratique du Congo (RDC), de l’Angola et de la Mauritanie participent du 16 au 19 février à un atelier sous-régional portant sur la mise en œuvre de la convention MLC 2006 sur le travail maritime qui se tient à Brazzaville, capitale de la République du Congo.
            Le but de cette rencontre, organisée avec l’appui du Bureau international du travail (BIT), est de familiariser les participants avec les concepts clés de cette convention et à souligner l’importance de sa ratification, selon l’Agence presse associée.
            A l’ouverture des travaux de cet atelier sous-régional, le ministre congolais d’Etat, chargé du Travail et de la Sécurité sociale, Florent Ntsiba, a appelé les autres pays membres de la Cemac et les Etats africains à ratifier cette convention internationale.
            La convention MLC 2006 englobe en un seul instrument juridique 37 conventions et recommandations de l’Organisation internationale du travail (OIT) concernant les différents aspects des conditions de vie et de travail des gens de mer. Il prône également la protection de l’environnement marin. C’est « une exigence, a précisé Florent Ntsiba, à laquelle toutes les parties prenantes au travail maritime sont appelées à se conformer ».
            La République du Congo, précise la source, est le premier pays de la Cemac à ratifier cette convention internationale. Il a aussi ratifié les conventions internationales de 1974 sur la sauvegarde de la vie humaine en mer, de 1973-1978 sur la prévention de la pollution par les hydrocarbures et de 1978 sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille.

Souhait de la mise en place d’un observatoire des droits des gens de mer
            Florent Ntsiba a souhaité la mise en place au sein de la Cemac, d’un observatoire des droits des gens de mer pour veiller sur la promotion des emplois maritimes par l’instauration d’une réglementation et d’une politique assurant le juste équilibre entre la création, la préservation des emplois et la défense des droits fondamentaux.
            De son côté, la directrice du département des normes internationales du travail au BIT, Clopatra Doumbia Henry, s’est réjouie de la synergie entre les ministères congolais du Travail et de la Marine marchande sur la convention MLC 2006. Elle a évoqué la nécessité de veiller à la mise en norme des armateurs et de ratifier cette convention qui assure la promotion de l’emploi, du métier de marin et de la formation des gens de mer.
            Elle a émis la crainte de voir entrer dans le port d’un pays n’ayant pas ratifié la convention, « des navires non conformes, qui ne peuvent naviguer partout dans le monde ».
            La directrice du département des normes internationales du travail au BIT a appelé , les autres pays de la Cemac à emboîter le pas à la République du Congo et au Gabon en ratifiant la convention MLC 2006.
            La Cemac regroupe six Etats: le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Kléber Kungu

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire