dimanche 16 juin 2013

Francophonie : « Vivre frais » et « vivres frais »

« Vivre frais » et « vivres frais » Sans doute d’autres compatriotes très avisés que vous êtes avez déjà remarqué ces écrits qui ornent bien des commerces et autres camions de réclame. Comme ce véhicule rencontré un jour sur lequel j’ai lu : « Vivre frais » et sur le côté gauche « chambre froide ». Question : de quel vivre il s’agit ? Du verbe « vivre » ou du mot « vivre » ? La confusion est totale, d’autant plus qu’il pourrait s’agir du premier. Cela pourrait s’accepter, dans la mesure où lorsqu’on se nourrit bien, on peut « vivre » frais, c’est-à-dire bien ! Cependant, à bien réfléchir, il ne s’agit pas de cela. En écrivant « vivre frais », comme on en voit presque partout sur les murs des commerces à Kinshasa, le rédacteur s’est trompé en omettant le «s » pluriel, car il s’agit bien sûr de « vivres frais », dont du poulet, du rôti, des côtelettes, du poisson chinchard, des tripes, des croupions… dont raffolent les Congolais ! Or, ce n’est pas en se nourrissant de ces vivres, même s’ils sont frais, que l’on peut espérer vivre frais !

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