Journée internationale de la femme
L’EDS a milité pour un égal accès au droit à la santé
L’Etoile du Sud (EDS), un mouvement associatif pour le développement des masses populaires, a célébré le 8 mars, journée internationale de la femme, à ses couleurs sous le thème « Egal accès au droit à la santé et à la participation de la femme à la construction, à l’équipement et au fonctionnement de l’école communautaire ». A cette occasion, des sous-thèmes ont été développés par les membres de Coordination de l’EDS.
Comme partout ailleurs, en République démocratique du Congo (RDC), l’Afrique et dans le monde, chaque le 8 mars est consacré à la femme par l’organisation de la journée de la femme. A cette occasion, plusieurs activités sont organisées à travers des organisations tant étatiques que non étatiques pour montrer à l’opinion tant nationale qu’internationale l’engagement de la femme à développer son environnement et le monde.
Les femmes de l’Etoile du Sud, cette organisation qui milite pour les droits à la santé, ont saisi l’occasion du 8 mars pour envisager des voies et moyens de consolider leurs activités à la base et lutter pour un égal accès au droit à la santé, un droit englobant tous les autres droits. Aussi ont-elles organisé une rencontre entre les femmes de la Coordination et celles des différents comités de santé populaires (CSP), les structures de base de l’EDS. Une manière de réfléchir sur la condition de la femme, où qu’elle se trouve.
Cette cérémonie, ayant eu lieu dans l’enceinte de l’école communautaire de l’EDS situé à Masina Siforco, a bénéficié de la contribution de certains hommes de la Coordination – genre oblige – qui ont apporté leur expertise aux femmes en matière d’organisation, par exemple. Il s’est agi entre autres d’Eric Kambale, président du Conseil d’administration et coordonnateur ad interim à l’EDS et d’Alfred Malabisa, chargé de planning qui a parlé de « la relation entre la Journée de la femme et l’Etoile du Sud ».
Tous les orateurs qui se sont succédé ont véhiculé le message sur l’accès au droit à la santé impliquant l’accès à l’eau potable, à l’électricité, à un travail décent, à une scolarité assurée pour les enfants.
Expliquer aux masses populaires qu’avoir tout cela est un droit et non une chance, voilà le message essentiel pour lequel toutes les femmes devraient prendre l’engagement de faire parvenir à la base de l’EDS.
Mme Luzala a insisté sur le fait qu’il s’agit d’exiger entre autres l’eau potable, l’électricité dans tous les quartiers populaires, la gestion rationnelle des ordures et déchets, dont ménagers, et le drainage des eaux stagnantes. Il s’est agi aussi d’assurer la promotion de la santé préventive : les mains propres, l’éducation sanitaire et la nutrition, mais également la participation de la femme à l’effort de construction, d’équipement et de fonctionnement de l’école de formation communautaire qui doit être une œuvre pour nous et nos enfants.
En outre, le président du Conseil d’administration et coordonnateur ad interim à l’EDS a demandé aux femmes de constituer une commission avec les femmes présentes avec des rencontres régulières afin de pérenniser ces résolutions.
La fin de la cérémonie a été marquée par la remise des cartes de soutien aux femmes pour leur participation financière à la construction, au fonctionnement et à l’équipement de l’école communautaire.
Kléber Kungu
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