Samedi 4 décembre
Le Fawe a sensibilisé les journalistes sur l’éducation de l’enfant
L’éducation de l’enfant a été au centre de l’atelier organisé samedi 4 décembre au Cercle culturel du Collège Boboto, à la Gombe par le Forum des éducatrices africaines (Fawe RDC, pour Forum for African Women Educationalistes) à l’attention des journalistes et communicateurs publics et privés.
« Vision de Fawe » et « le droit à l’éducation » sont les deux exposés faits au cours de cet atelier ponctué par des travaux en groupes et la mise en commun avec pour sujet de discussion : « Quels sont les obstacles à l’éducation de la jeune fille ? » Des recommandations ont été également faites aux différents acteurs impliqués dans le secteur de l’éducation. Tandis qu’il a été demandé à Fawe RDC de mener quelques actions pour l’aider à mieux mener sa lutte pour la promotion de l’éducation de la fille.
Il a échu à Nicole Kimbanda Matata, coordinatrice nationale de Fawe RDC, a expliqué la vision et la mission de cette ONG qui consiste à promouvoir l’éduucation des filles et des femmes pour le développement. Aussi, en organisant cet atelier, le Fawe RDC a ambitionner de sensibiliser les journalistes et communicateurs publics et privés de Kinshasa sur sa vision et sa mission. « Le problème de l’éducation de la fille, a reconnu Nicole Kimbanda, est bien connu : nous voulons ainsi éliminer toute disparité en matière de l’éducation ».
Cette action vise pour cibles privilégiées le ministère de l’EPSP, les journalistes (pour permettre d’atteindre un grand nombre de la population congolaise). Il est reconnu que l’éducation de la fille en RDC et en Afrique subsaharienne pose problème.
En menant de telles actions de lobbying et de plaidoyer en faveur de l’éducation de la jeune fille congolaise, le Fawe RDC entend influencer les politiques des ministères de l’Education en ce qui concerne l’accès, la rétention et la performance des filles en collaborant avec les écoles, les Eglises, les ONG. Le tout vise la sensibilisation des populations à la base sur les questions relatives à l’éducation de la jeune fille en RDC.
Le droit à l’éducation
Dans un débat d’échanges entre les journalistes et M. Baudouin, les concepts droit et enfant a été décortiqué assez profondément. Les droits à la vie, à l’éducation, à la santé, à la nutrition, au logement, à la protection, à la sécurité, aux loisirs, à la nationalité sont les principaux droits de l’enfant qui ont été rappelés. L’âge de la personne qui peut être appelée enfant est de moins de 18 ans. Les instruments juridiques et légaux traitant les droits de l’enfant, tant sur le plan interne qu’externe, ont fait également l’objet du débat : la Constitution, le Code de famille, la Convention relative aux droits de l’enfant, la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.
L’atelier a aussi évoqué l’importance de l’éducation d’une fille car à travers la fille c’est l’homme tout entier qui est éduqué. Voilà pourquoi le Fawe RDC a fait de l’éducation de la fille sa préoccupation majeure et quotidienne, étant donné que le développement d’un pays passe par l’éducation de la jeune fille. « Promouvoir l’éducation des filles et des femmes pour le développement », peut-on lire dans le dépliant de l’ONG.
Le Forum des éducatrices africaines (Fawe RDC) a été créé le 1er décembre 2007. Il est l’une des 35 antennes nationales du réseau Fawe dont le siège se trouve à Nairobi au Kenya il a été créé en 1992. Le comité exécutif du Fawe RDC est composé de Louise Mayuma Kasende (présidente) et de Joséphine Idzumbuirassop (vice-présidente).
Kléber Kungu
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