jeudi 24 novembre 2011
Bifumanu Nsompi Dieudonné promet de donner à l’Etat les moyens de sa politique
Candidat à la députation nationale à la Tshangu
Bifumanu Nsompi Dieudonné promet de donner à l’Etat les moyens de sa politique
Le candidat à la députation nationale à la circonscription de la Tshangu (N’djili, Kimbanseke, Masina, Maluku et Nsele) est tout feu tout flammes pendant sa campagne électorale. Loin des sentiers battus ni de discours creux et très démagogiques, Bifumanu Nsompi Dieudonné, le candidat numéro 782, focalise le discours de sa campagne sur la lutte contre la pauvreté. A l’avant-plan, son livre La spiritualité de l’impôt et ses deux projets phares : le mariage agricole et l’opération arbres fruitiers.
Après une campagne électorale amorcée un peu timidement, Bifumanu Nsompi Dieudonné s’y est lancé très profondément. Fort d’une équipe d’une dizaine de personnes, aucun coin ni aucun groupe socio-professionnel de la circonscription de la Tshangu n’ont échappé à la fouille de Bifumanu Nsompi Dieudonné en quête d’électeurs.
Des mamans maraîchères de part et d’autre, des jeunes, des vieux, des Eglises, des anciens de telles écoles où il a étudié, des ONG, des équipes de football, des pasteurs, à Masina, aussi bien dans les 13 quartiers de N’djili que dans les 46 de Kimbanseke, à Maluku comme à Nsele, principalement à Dingi-Dingi, le candidat numéro 782 a ratissé large et profond.
Comme des fourmis, son équipe s’est introduite partout, affiches en main et discours sur les lèvres, pour ouvrir le chemin à Bifumanu Nsompi Dieudonné. Une fois sur le terrain, le président de la Solidarité pour le développement du Manianga a usé de ses maigres moyens pour faire passer ses idées.
Pour lui, son combat va consister à donner des moyens au gouvernement pour réaliser sa politique, en aidant à faire entrer beaucoup d’argent dans sa caisse. Ce qui lui permettra de bien le contrôler, de contrôler l’utilisation de ce fonds. Il estime que l’Etat ne dispose pas d’assez de moyens pour satisfaire les besoins de la population.
Dans sa campagne, le candidat s’appuie toujours sur son livre «La spiritualité de l’impôt », qui constitue un véritable plaidoyer en faveur de l’impôt. Ce livre, publié en 2009, aborde le canal de spiritualité pour amener la population à intérioriser l’impôt comme un fait social au même titre que la santé, l’enseignement ou la communication.» L’intériorisation et, par voie de conséquence, le paiement de l’impôt par la population permettront à l’Etat congolais de se doter d’une ressource sûre de revenus qui fait actuellement défaut.
Par ailleurs, le candidat numéro 782 ne cesse d’expliquer à ses nombreux électeurs potentiels ce qu’il appelle ses deux stratégies : « le mariage agricole » et « l’opération arbres fruitiers », deux projets qui ont eu droit à une conférence animée en 2009 dans la paroisse Notre Dame de Fatima de la Gombe. Ces deux stratégies, ne cesse de soutenir leur auteur, sont susceptibles d’aider à lutter contre la faim et de lutter, par conséquent, contre la pauvreté.
A l’actif des initiatives remarquables de la Sodema dont Bifumanu Nsompi est président depuis 2008, est le partenariat que cette ASBL a signé avec la Société des transports urbains du Congo (Stuc) en octobre 2011 est l’ouverture de la ligne par bus Stuc Kinshasa-Luozi.
A ce jour, on est au 5ème voyage Kinshasa-Luozi et Luozi-Kinshasa, à la grande satisfaction de toute la communauté manianga et de toute personne désireuse d’effectuer le déplacement de Luozi dans de bonnes conditions.
Discours politique très intéressant
Dans un pays postconflit comme la RDC, l’apport de ses fils et de ses filles est si important que chacun est appelé à contribuer au développement de son pays.
Le programme politique de Bifumanu Nsompi entre dans ce cadre et il est d’autant plus important et intéressant qu’il sort des discours creux de la majorité des candidats à la députation nationale qui sont incapables de proposer quelque chose de consistant à leurs électeurs, sinon simplement « candidat du changement », « véritable muana Tshangu », « initiateur de tel complexe scolaire », « Le véritable Sisa Bidimbu »… La liste est indéfiniment longue.
Excepté son travail traditionnel de légiférer et de contrôler l’exécutif dans sa gestion, le député est appelé à inciter son électorat à sortir de la pauvreté en l’aidant à se prendre en charge avec de projets d’autofinancement, par exemple. La génération des députés « père Noël », distributeurs de vivres et autres dons, à coups de caméras pour faire sensation et se faire remarquer, doit prendre fin. N’est-ce pas qu’il est nécessaire d’apprendre à pêcher et non à demander du poisson. Malheureusement, malgré leur bilan très négatif, bien des députés sortants, candidats à leur propre succession sont assurés d’être réélus pour un second mandat, en raison de leur « générosité » très intéressée. Comme celui-ci, de la Tshangu qui, durant les 5 années de la première législature, n’a jamais levé un seul doigt pour prendre la parole. Mais il s’est illustré par des dons (pagnes, pantalons et autres biens distribués chaque fin du mois aux hommes et aux femmes de son association, question de s’assurer de leur vote.
Kléber Kungu
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