mercredi 2 novembre 2011

Une cinquantaine de formateurs des formateurs du CDCE formés

Observation des élections
Une cinquantaine de formateurs des formateurs du CDCE formés
Une cinquantaine de master trainers viennent de bénéficier d’une formation en observation des élections de 2 jours (les 27 et 28 octobre) assurée par le Cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections (CDCE) dans la salle père Boka au Cepas (Centre d’études pour l’action sociale). Au cours de la cérémonie de clôture de cette formation, les participants ont reçu des brevets ainsi que des documents de travail. Pour leur permettre de continuer cette chaîne de formation auprès d’autres personnes.
Il s’est agi d’une formation de mise à niveau des master trainers des observateurs des élections en vue d’harmoniser la formation des observateurs électoraux nationaux. Cependant, la formation en question a été précédée de celle des formateurs des formateurs qui a été dispensée par l’Ecole de formation électorale pour l’Afrique centrale (EFEAC).
Au cours de cette formation, les formateurs des formateurs ont bénéficié d’une formation sur les techniques d’animation, la déontologie de l’observateur et les techniques d’observation des élections, ainsi que les éclairages sur le décision de la Céni portant mesures d’application de la loi électorale.
Les participants, venus pour la plupart des réseaux et plateformes de la société civile, ont également pris connaissance de la Déclaration des principes internationaux pour l’observation et la surveillance impartiales des élections par les organisations citoyennes.
Comme l’on peut le remarquer, les master trainers ont été formés de manière à recevoir des matières devant les aguerrir suffisamment pour devenir des formateurs des formateurs.
Pour mieux faire les choses, le Cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections a promis de larguer, les jours à venir, à travers le territoire national, les master trainers des observateurs électoraux pour assurer la formation des observateurs électoraux des différentes plateformes et réseaux de la Société civile disséminés dans les coins du pays. Ce qui permettra au CDCE de déployer, le moment venu, des observateurs formés pour observer la présidentielle et les législatives de novembre.
Déployer des observateurs des élections en nombre suffisant pour pouvoir couvrir les 62 000 bureaux de vote. Un défi que Jean-Baptiste Ndundu, secrétaire permanent a.i. du Rodhécic, a déclaré que son organisation être déterminée à relever. Comme par effet de boule de neige, le système de formation opté par le CDCE permettra de multiplier le nombre d’observateurs des élections.
« Le CDCE travaillera de manière acharnée pour capitaliser les efforts de tous à la transparence des élections en RDC », a déclaré Paul Nsapu Mukulu, président de la Ligue des électeurs (LE) dans un communiqué lu au cours de la cérémonie.

Trois documents adéquats
Pour les doter de moyens matériels adéquats, le CDCE a remis à chaque participant, excepté le brevet de participation, trois documents importants : la Déclaration des principes internationaux pour l’observation et la surveillance impartiales des élections par les organisations citoyennes et du Code de conduite à l’usage des citoyens observateurs et superviseurs impartiaux des élections ; la Décision n° 052 bis/Céni/BUR/11 du 18 août 2011 portant mesures d’application de la Loi n°11 du 25 juin 2011 modifiant celle n° 06/006 du 9 mars 2006 relative à l’organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales ; et le Guide du formateur des observateurs des élections.
Le CDCE est un espace de rencontre et d’échanges entre les organisations et plateformes de la société civile sur le processus électoral et l’observation des élections. Il s’occupe essentiellement de l’observation et la surveillance des élections.
Pour le processus électoral 2011-2013 en RDC, les missions du CDCE consistent notamment à garder le contact avec la Céni, la Monusco et les autres missions d’observation ; diffuser les informations auprès des membres, tenir des réunions de mise en commun, mobiliser les fonds pour l’observation électorale, harmoniser la question de la formation des observateurs, harmoniser la question du déploiement des observateurs, constituer une base de données sur les observateurs…
Organiser des élections, c’est une bonne chose. Mais faire en sorte qu’elles soient transparentes, libres, démocratiques et, pour cette année, apaisées, c’est une autre chose plus importante que l’observation de ces élections peut garantir. Le CDCE l’a compris et d’où son souci de former des observateurs électoraux.
Kléber Kungu

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