vendredi 9 septembre 2011

Al’ Mata revendique sa part de gâteau

20ème anniversaire de L’Observateur
Al’ Mata revendique sa part de gâteau
Alain Mata Mamengi, Al’ Mata pour les intimes, est l’un des vieux journalistes de L’Observateur. Il était, pendant 10 ans, le dessinateur de presse, appelé caricaturiste. Durant une décennie, il a su imprimer ses marques à ce journal au point où l’un su aider l’autre à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Al’ Mata est l’un des journalistes j’ai rencontrés à L’Observateur. Par conséquent, l’histoire de ce journal, il la connaît pour avoir contribué significativement à sa rédaction (de l’histoire). Pour n’avoir pas été cité parmi ceux qui ont fait le journal qui l’a aidé à s’éclore, à éclore son grand talent, il nous a écrit. Pour revendiquer sa part du gâteau. Découvrez le coup de gueule de notre ancien caricaturiste, devenu aujourd’hui grand bédéiste évoluant en France. Son style est celui d’un artiste… Qu’Al’ Mata nous excuse d’avoir oublié de le citer comme l’un de ceux qui ont contribué à asseoir la réputation de L’Observateur.
‘’Y'a 20 ans que le journal L'Observateur existe, y 'a presque 10 ans que je faisais partie de la rédaction de ce grand quotidien de la RDC. Au commencement j'étais là, et mon crayon était toujours au rendez-vous de ces lecteurs durant 11 ans, pour leur donner la gaieté et la bonne humeur à travers mes caricatures burlesques.
‘’Y'a de cela 20 ans, je me souviens bien du premier jour que monsieur Jean Decky Kihonsa m'a présenté à monsieur Mankenda Voka, quelques mois avant la création de cet organe de presse. J'étais jeune et encore étudiant à l'Académie des beaux arts. Aussitôt, monsieur Mankenda m'avait donné toute sa confiance, par apport à certains de ses collaborateurs réticent, vu mon jeune âge. ‘’Qu'a cela ne tienne, monsieur Mankenda me considérait comme son fils et savait que je devrais me livrer à un monde hostile, celui des journalistes carnivores qui ne font pas de cadeaux aux" nouvelles recrues" dans le métier. D’autant plus que nous les dessinateurs de presse étions considérés comme des bouche-trous dans des rédactions. Mais, monsieur Mankenda m'avait appris à m'imposer et il m'a imposé jusqu'à devenir directeur artistique dans ce journal.
‘’L'Observateur c'était moi, et moi j'étais L'Observateur. Je reflétais L'Observateur et je vivais avec L'Observateur à tel point que mes amis du quartier à Matonge m'avaient surnommé "L'Observa". ‘’J'ai beaucoup appris dans ce quotidien et ce journal m'a donné une carte de visite inimaginable. Si, aujourd'hui, je sillonne le monde à travers mes dessins, parce qu'au départ L'Observateur m'a ouvert la porte dans ces colonnes, en publiant mes caricatures et bandes dessinées, jusqu'à créer un magazine de BD (bandes dessinées) "MAK BD" en 1994,qui malheureusement n'avait connu qu'un seul numéro.
‘’Je garde encore beaucoup de souvenirs super ‘’rocambolesques’’ de cette rédaction, et surtout quand je pense à mes compères :Jerry Gerard Kalemo, Luc-Roger Mbala, Blandine Lusimana et Sylvie Luzala, sans oublier le "one man show de la rédac' Jean Pierre Seke et aussi les trois conservateurs de L’Observateur ( chuuuut ! pour n' pas dire les mannequins ) Philippe Wete, François Kléber Kungu et Didier.
‘’L'année prochaine, si Dieu le veut, je partagerai quelques jours avec eux dans cette rédaction pour revivre tout ça...Bien sûr avec mes caricatures, car L'Observateur reste et restera toujours mon journal. A l'instant, je ne peux que souhaiter un joyeux anniversaire et longue vie à L'OBSERVATEUR.’’

Contact
almata_70@yahoo.fr
Facebook:AL'MATA
Joigny-Bourgogne
France

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