lundi 10 novembre 2014

Virus Ebola: un médicament ou vaccin sous peu ?

Les scientifiques courent contre la montre
Virus Ebola: un médicament ou vaccin sous peu ?
            La propagation du virus Ebola se fait à une telle vitesse que les gens ont l’impression que l’inspiration des chercheurs est à l’arrêt. Que non ! En effet, on annonce que des essais de vaccins contre le virus Ebola vont être menés  de manière accélérée à partir du mois de septembre et pourraient être administrés à des volontaires sains dans trois pays, à savoir le Royaume-Uni, la Gambie et le Mali, selon l'association britannique caritative Wellcome Trust citée par l’Agence France presse (AFP).
            La source rapporte que des essais sur le vaccin cintre le virus Ebola sont menées par le géant pharmaceutique GlaxoSmtihKline (GSK) et les services de santé américain (NIH) et que ces études sont financées par l'association britannique caritative Wellcome Trust à hauteur de 2,8 millions de livres (3,5 millions d'euros).
            Cette subvention, ajoute la source, permettra à une équipe dirigée par le Professeur Adrian Hill de l'Institut Jenner à l'université d'Oxford de commencer à tester le vaccin en parallèle aux essais similaires", menés aux Etats-Unis d’Amérique.
            Selon un communiqué de l’association britannique, la première phase des essais commencera "une fois les autorisations réglementaires et éthiques accordées", en ajoutant que ces autorisations seraient "examinées selon une procédure accélérée" et que les premiers bénévoles pourraient être vaccinés dès "la mi-septembre".

Fabrication de 10 000 doses de vaccin
            Le financement apporté par Wellcome Trust, le Medical Research Council et le département britannique pour le développement international (DFID), permettra aussi à GSK de lancer, en même temps que les essais, la fabrication de 10.000 doses supplémentaires de vaccin.
"Si les essais sont concluants, des stocks (de vaccins) pourraient ainsi être immédiatement disponible pour l'OMS qui serait alors à même de lancer un programme de vaccination d'urgence pour les communautés à haut risque", a précisé Wellcome Trust.
            L'équipe de chercheurs d'Oxford travaillera avec 60 volontaires sains. Quarante personnes participeront à la phase expérimentale en Gambie, et autant au Mali.L'ambition est de mener les essais à leur conclusion d'ici la fin 2014. Quels critères ont prévalu dans le choix des pays où des personnes devront participer à la phase expérimentale, en l’occurrence la Gambie et le mali alors que ces pays ne sont pas affectés par le virus Ebola ? s’interroge-t-on.
            Alors que le monde scientifique s’est mobilisé pour mettre au et fait la course à la montre  pour mettre au point le plus vite possible un médicament ou un vaccin contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, le bilan de l’épidémie va croissant. Selon les derniers chiffres publiés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 3.069 cas d'Ebola ont été répertoriés dans quatre pays d'Afrique occidentale, dont 1.552 ont conduit à des décès.
            L'OMS a dénombré 3 069 cas d'Ebola, dont 1 552 décès, dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, selon son dernier bilan arrêté au 26 août et publié jeudi 28 août à Genève en Suisse, alors que le précédent faisait état de 2. 615 cas dont 1 427 décès au 20 août. La maladie a un taux de mortalité moyen de 52%, variant entre 42% en Sierra Leone et 66% en Guinée.
            Dans ce bilan n’est pas pris en compte celui de l’épidémie en cours en RDC signalée le 24 août dernier. En Guinée, d'où l'épidémie a commencé au début de 2014, il y a 648 cas, dont 430 morts. Au Liberia, il y a 1 378 cas dont 694 morts, en Sierra Leone, le bilan est de 1 026 cas dont 422 morts, tandis qu’au Nigeria, il y a 17 cas, dont six morts.

Kléber Kungu

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