mardi 22 janvier 2013
La RDC, la RCA, le conflit des deux Soudan : au menu des débats
Les dossiers brûlants des parlementaires de la CIRGL
Ce mercredi 23 janvier, les parlementaires des pays membres de la CIRGL vont se pencher sur des dossiers aussi brûlants que sensibles comme La paix, la sécurité, l’insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, la situation en République centrafricaine, les rebelles de la LRA, de la Seleka, le conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud…
Auparavant, les membres du Comité exécutif du secrétariat général du Forum des parlementaires de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs se sont réunis mardi 22 janvier dans la salle des baquets du Palais du peuple. A l’ordre du jour de cette rencontre, les délégations des parlementaires de la CIRGL ont examiné entre autres points l’adoption de l’ordre du jour, l’adoption du compte rendu de la réunion de novembre 2012 à Khartoum, l’orientation du Forum FP-CIRGL de Kinshasa ainsi que le rapport financier FP-CIRGL.
Cela dit, les délégations des parlements de 12 pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ont du pain sur la planche au cours de la IIIe assemblée plénière du Forum des parlements (FP) de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) de ce mercredi 23 janvier. La paix, la sécurité, l’insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, la situation en République centrafricaine, les rebelles de la LRA, de la Seleka, le conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud, la question des cotisations des pays membres…, autant de dossiers aussi brûlants que sensibles sur lesquels les parlementaires de 12 pays membres de la CIRGL vont se pencher ce matin.
Le député congolais Athanase Matenda Kyelu, membre du Comité exécutif du FP-CIRGL, a annoncé les couleurs. « Plusieurs matières seront abordées, essentiellement la question sécuritaire, car beaucoup de pays de la CIRGL font face à la situation de guerre : la RDC, la RCA, les violences sexuelles, l’exploitation des matières premières et le budget qui relève de la compétence des présidents des parlements », a-t-il annoncé mardi 22 janvier à la sortie de la conférence des présidents des parlements membres du FP-CIRGL
Pour le sénateur Onyango Kakoba, président du Comité exécutif du Forum et président d’une commission du parlement panafricain, les participants aux assises de Kinshasa vont se pencher sur ces dossiers de manière que leur rôle est d’encourager la négociation au lieu de continuer la guerre. Ce qui aura pour ambition de promouvoir la paix dans une région en proie à une insécurité chronique.
« Nous travaillons pour que l’Union africaine mette en place une Force neutre en République démocratique du Congo, une résolution déjà prise par d’autres instances pour qu’elle soit mise en pratique », a plaidé l’Ougandais Onyango Kakoba, précisant qu’en qualité des parlementaires, ils ne peuvent qu’appuyer les initiatives des chefs d’Etat des pays membres de la CIRGL.
Les présidents rwandais, congolais et ougandais connaissent mieux les problèmes de la région
S’agissant de la paix dans la région des Grands Lacs, précisément en RDC, le député national rwandais, Plosi Denis, a donné cette précision, en mettant les trois chefs d’Etat directement impliqués dans la situation sécuritaire de la RDC à l’avant de la scène de la crise régionale : « nos chefs d’Etats : celui de la RDC, celui di Rwanda et celui de l’Ouganda avec d’autres chefs d’Etat de la CIRGL se sont déjà convenus sur ce qu’il faut faire pour résoudre cette crise. Je vous ai dit que personne ne connaît mieux les problèmes de la région que les chefs d’Eta, car ils déposent de beaucoup de moyens pour avoir de l’information. Nous, nous allons nous inscrire dans leur orientation, dans la direction qu’ils ont tracée ».
Etant « le premier congolais, le premier rwandais, le premier ougandais, ces chefs d’Etat connaissent mieux les souffrances qu’endurent les populations de ces pays, car connaissant mieux ces problèmes », a ajouté le parlementaire rwandais.
En termes plus clairs, la solution à la crise récurrente qui a élu domicile dans la région des Grands Lacs, précisant dans la partie orientale de la RDC, ne peut provenir que de trois chefs d’Etat de la sous-région.
La RDC en règle de paiement de ses cotisations
Au sujet des contributions des pays membres, des sources dignes de foi, il ressort que la RDC, dont la capitale est le siège du secrétariat général du FP-CIRGL, en règle du paiement de ses contributions, ainsi que le Rwanda. Tandis que le Burundi et la République centrafricaine en ont payé une partie.
L’Assemblée plénière du Comité exécutif du FP-CIRGL s’ouvre dont ce mercredi 23 janvier au Palais du peuple. Une journée haute en couleurs d’autant plus que le programme prévoit la présence personnelle du chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila qui aura à prononcer un discours en qualité d’invité d’honneur. Ce discours sera précédé de cinq autres discours, à savoir : ceux du secrétaire général du FP-CIRGL, Prosper Higiro, du secrétaire exécutif de la CIRGL, Ntumba Luaba, du Représentant de l’Awepa, Alain Destexte, de la présidente de l’Assemblée nationale de l’Ouganda et du président de l’Assemblée nationale du pays hôte, Aubin Minaku.
Cette assemblée plénière a été précédée par les réunions du Comité exécutif et de la Conférence des présidents des parlements des pays membres de la CIRGL mardi 22 janvier organisées par le secrétariat général du FP conjointement avec le Parlement de la RDC et Awepa (Association of European Parliamentarians for Africa, Association des parlementaires européens pour l’Afrique) qui travaille en partenariat avec les parlements africains au renforcement de la démocratie parlementaire en Afrique, au maintien de l’Afrique en tête des priorités politiques de l’Europe et à la facilitation du dialogue parlementaire Afrique-Europe.
Ces rencontres se tiennent dans un contexte de crise dans plusieurs pays de la région, précisément en RDC dont le gouvernement est en pourparlers à Kampala, en Ouganda, avec les rebelles du M23, et à quelques semaines ou mois du déploiement de la Force internationale neutre (FIN) initiée par les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL qui sera intégrée dans la force onusienne, la Monusco, sur fond de l’accusation par l’Onu et d’autres ONG internationale de l’agression de la RDC par le Rwanda.
C’est là tous les enjeux de ces rencontres qui ont le mérite d’avoir réussi à réussi plus de 90 % des parlements des pays membres.
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