Mariage gay, homosexualité : l’opposition en Afrique face à l’imposition occidentale
Mais la voie
parlementaire s’emploie à contourner la volonté populaire
Bien des
pays du continent noir restent farouchement opposés au mariage gay, produit
exclusivement occidental. Du Zimbabwe au Sénégal en passant par l’Ouganda, la Gambie, le message est le
même : il faut rejeter cette pratique éhontée, de nature à mettre en péril
l’espèce humaine. Cette opposition des dirigeants africains, excepté le
Sud-Africain Jacob Zuma, est confrontée à l’imposition des Occidentaux par voie
des menaces politiques et économiques…entre temps, à ce jour, sur les 28 pays
de l'Union européenne 20 d'entre eux n'autorisent pas ce genre d'union contre
nature Ainsi les partisans africains de cette dépravation des mœurs
cherchent-ils à contourner la volonté populaire par la voie parlementaire.
Depuis un
certain temps, le monde entier est entré dans une nouvelle phase de son
histoire avec les efforts sataniques de certains dirigeants occidentaux de
légaliser le mariage gay, l’homosexualité. Des efforts qui buttent à
l’opposition farouche de la population dans bien des pays occidentaux.
L'acceptation
de l'homosexualité passe mal sur la terre africaine. C'est le moins que l'on
puisse dire, car, elle y est davantage considérée comme une pratique
contre-nature, voire animalière.
Et si hier les concernés se
faisaient discrets, aujourd'hui, leurs revendications soutenues avec moult
pressions politiques et économiques par des Etats occidentaux, rencontrent une
farouche opposition. D'autant plus que le diktat occidental est accompagné
d'une agressive propagande médiatique.
C’est
qu’en réalité, même en Europe, terre en apparence favorable à l’homosexualité, les résistances à cette union contre nature
sont légion. En France, à Fontgambault, par exemple, le maire Jacques Tissier,
soutenu par le conseil municipal a fait voter une délibération qui interdit la
célébration de ce type d'union sur son territoire. « Il existe une loi
naturelle, supérieure à la loi humaine. Car ces personnes, quelle que soit leur
dignité d’êtres humains, il y a lieu de reconnaître qu'elles sont radicalement
incapables de procréer un être humain qui soit issu de cette union », soutient
l'édile. Il n’a pas hésité s’opposer à la position du préfet du département
d'Indre-et-loire devant le Tribunal administratif de Limoges.
20 des 28 pays de l'Union européenne opposés au mariage homosexuel
Pour
bien des observateurs, si la question avait été posée au peuple français par
référendum, il aurait majoritairement répondu non. C’est la voie parlementaire
qui a permis, estiment-ils, de contourner la volonté populaire. En Croatie, par
exemple, 65,76 % des Croates ont dit non au mariage gay lors du référendum du
1er décembre 2013. Et à ce jour, sur les 28 pays de l'Union européenne 20
d'entre eux n'autorisent pas ce genre d'union contre nature, soit 71%.
Avec
la bénédiction de la mondialisation, le continent noir s’est réveillée un jour en
train de subir l’intrusion de cette maladie morale. D’abord de manière
Insidieuse, ensuite au grand jour. L’Afrique du Sud de Jacob Zuma n’a pas voulu
se faire arracher son leadership en cette matière. Elle a légalisé le mariage
gay. Ce qui, vu le nombre de pays en opposition de ce mariage, constitue une exception.
En
République démocratique du Congo, tout se fait pour barrer la route à une
pratique propre aux animaux. Le député national Steve Mbikayi, auteur d'une proposition de loi interdisant ce
comportement en RDC, est en croisade contre l'homosexualité. Pour lui,
l’homosexualité est sans conteste un danger contre la pérennisation de l'espèce
humaine et les valeurs africaines.
Que
ce soit devant les étudiants de l'Université protestante du Congo le 25 février
dernier ou de l'Unikin à Kinshasa, il a prévenu sur le danger qu’il y a à
adopter une loi en faveur de l’homosexualité : « Il faut commencer par
pénaliser l'homosexualité pour anéantir les antivaleurs et protéger le peuple
congolais contre la dépravation des mœurs. Après avoir accepté le mariage homosexuel,
aujourd'hui, en Europe il y a un débat pour commencer à apprendre la sexualité
aux enfants à l'école primaire, la masturbation à 6 ans, à choisir son
sexe...Certains pédophiles réclament que leur penchant soit reconnu comme une
orientation sexuelle. En Suisse, on entend parler d'une légalisation de
l'inceste...Il y a une dérive ».
Cependant,
au Congo voisin, apprend-on, les
autorités semblent laxistes sur les actes sexuels publics entre gens du même
sexe à Kintélé
Au
Sénégal, les MSM ( Men having sex with men) comme on les appelle et les
lesbiennes sont souvent rejetés par la société et, pour certains, obligés de se
cacher. D'ailleurs, en juin dernier à Dakar, le président Macky Sall ne s'est
pas privé d'affirmer son refus du mariage homosexuel face au président Barack
Obama. « Ici, il existe une forme de pression sociale qui pousse la justice à
sévir fortement », concédait l'actuel Garde des sceaux, maître Sidiki Kaba. La
loi n'autorise pas non plus cette union au Zimbabwe. Et le code pénal de 2006
interdit la « sodomie » sous peine d'amende et d'un an d'emprisonnement.
Quant
au Zimbabwe, le président Robert Mugabe, qui répondant dernièrement aux ONG, a
affirmé sans ambages : « Le droit de l'homme que l'on a en tant qu'homme est
celui d'épouser une femme, pas un homme, nous refusons ça ».
Le
Gabon est également opposé au mariage gay. Sidonie Flore Ouwé, procureur de la République a indiqué
dernièrement que 6 gays avaient été interpellés pour avoir organisé un mariage
coutumier illégal.
En
dépit des menaces proférées par les Etats-Unis d’Amérique, l'Union Européenne
et les ONG suite à l'adoption récente de la loi anti-homosexualité
criminalisant cette pratique et sa promotion, le chef de l’État ougandais,
Yoweri Museveni, n’a pas changé sa position. Il a rappelé que « la bouche sert
uniquement à manger et embrasser, le sexe oral transmet des vers, quelque chose
ne va pas chez les homosexuels et l'homosexualité est suscitée par des groupes
occidentaux. On connaît l'adresse du sexe, cette adresse (la bouche) n'est pas
pour le sexe ». A propos des risques de sanctions économiques occidentales
contre l'Ouganda, il soutient que l'Afrique n'a pas besoin de l'aide
occidentale pour se développer.
En
Gambie, l’avertissement contre les homosexuels, est sans équivoque. Le
président Yahya Jammeh a prévenu : « Si on vous prend, vous regretterez d’être
nés ».
En
Afrique centrale existent plusieurs voies ou portes d’entrée de ces pratiques.
Les rituels de sodomisation s’introduisent dans les cercles de la franc-maçonnerie,
la contrainte homosexuelle dans les universités ou encore les orgies imposées
par les autorités à ceux qui aspirent à une élévation sociale. En dépit du
rejet de tout cela par la population, le mal s’ancre de plus en plus et
insidieusement dans la société.
Nonobstant
la fébrilité des états d'Afrique francophone, habitués à quémander l'aide
internationale multiforme, le reste du continent s'oppose franchement à la
dépénalisation de l'homosexualité.
77 Etats pénalisent les relations des homosexuels
Du reste, à
travers le monde, précise le site web Cameroonvoice, 77
Etats pénalisent les relations entre personnes de même sexe Sur le continent,
les sanctions généralement prévues sont les coups de fouet, la peine de prison,
souvent longue, et la peine de mort. L’Afrique croyante fait également obstacle
aux « infâmes pasteurs homosexuels » tolérés sous d'autres cieux. Elle ne peut
les comprendre dans la mesure où Dieu a toujours parlé du couple comme étant
l'association d'un homme et d'une femme. « Ne vous y trompez pas : ni les
débauchés, ...ni les efféminés, ni les homosexuels,...n'hériteront le royaume
de Dieu », écrira l’apôtre Paul dans une missive à l'attention des membres de
l'église de Corinthe.
Au
22 octobre 2013, dix-huit États
disposent d'une législation rendant accessible le mariage aux couples de même
sexe, dont trois États sur une partie de leur territoire seulement. La France étant le 14ème
Etat à avoir légalisé ce mariage.
Pays autorisant le mariage homosexuel
En
date du 5 février 2014, dix-huit pays autorisent les couples de même sexe à se
marier (dont trois sur une partie de leur territoire seulement), représentant
un territoire de près de 700 millions d'habitants. De tels mariages seront
possibles d'ici l'été 2014 en Angleterre et au Pays de
Galles. D'autre part, des projets de loi visant à ouvrir le mariage
aux couples de même sexe sont en cours de discussion, de vote ou d'application
au Luxembourg, au Népal,
à Taïwan,
en Thaïlande,
au Vietnam,
au Chili,
en Slovénie,
en Finlande,
et dans plusieurs États des États-Unis
au niveau fédéral.
L’
Afrique du Sud (depuis novembre 2006), l’Argentine (depuis juillet 2010), la
Belgique (depuis janvier 2003), le
Brésil
(certains États à partir de janvier 2012, puis au niveau national en mai 2013),
le Canada
(certaines provinces à partir de 2003, puis au niveau national depuis juillet
2005), le Danemark
(partenariat enregistré, 1989 ; mariage, juin 2012), l’Espagne
(depuis juillet 2005), les États-Unis, dans les 18 États suivants (reconnus par
niveau fédéral depuis 2013) : la Californie
(de juin à novembre 2008 puis à partir de juin 2013), le Connecticut
(depuis 2008), le Delaware (depuis mai 2013), le Hawaï
(depuis novembre 2013), l’Illinois
(voté en novembre 2013, appliqué mi-2014), l’Iowa (depuis 2009), la Maine
(depuis 2012), le Massachusetts (depuis 2004), le Maryland
(depuis 2012), le Minnesota (mai 2013), le New Hampshire
(depuis 2010), le New Jersey (depuis 2013), New York (depuis 2011), le Nouveau-Mexique
(depuis décembre 2013), le Rhode Island
(depuis mai 2013), le Vermont (depuis 2009), Washington (depuis 2012), Washington D.C. (depuis
2010), la France
(depuis mai 2013), l’Islande
(depuis juin 2010), le Mexique,
dans les États suivants : Chihuahua (depuis 2013), le District fédéral
(depuis 2011), Oaxaca (depuis 2013), Quintana Roo (depuis 2011), la Norvège
(depuis janvier 2009), la Nouvelle-Zélande (depuis août 2013), les Pays-Bas
(depuis avril 2001), premier pays à avoir légalisé le mariage homosexuel, le Portugal
(depuis mai 2010), le Royaume-Uni
(à venir ; été 2014), dans les trois nations suivantes : l’ Angleterre,
l’ Écosse
et le Pays de
Galles, la Suède (depuis avril 2009) et l’ Uruguay
(depuis août 2013).
Pour
les dirigeants vertueux, il en va même de la survie de l'espèce humaine,
estimant que si les parents des homosexuels s'étaient comportés comme eux, ces
derniers n'auraient pas pu naître. D'où l’impérieux devoir de porter l'estocade
à cette tentative éhontée d'imposition des comportements déviants dans leurs
pays.
Kléber Kungu
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