Première visite d’Obama en Belgique
Le Royaume a dépensé plus de 10 millions d’euros pour 24 heures
Le
président américain Barack Obama, en 5 ans de présidence, vient d’effectuer sa
toute première visite officielle de 24 heures top chrono en Belgique. Un voyage
à la hauteur de la grandeur du visiteur et de son pays, les Etats-Unis
d’Amérique, la plus grande puissance du monde, du point de vue du dispositif
sécuritaire, du coût... L’avion présidentiel Air Force One, trois avions de
transport, deux hélicoptères, deux Cadillac, 45 voitures d'escorte (de 150 à
200 personnes sont chargées de sa sécurité), tel est l’imposant dispositif qui
accompagne Barack Obama. Le tout pour un coût estimé à 12 millions d'euros.
Recevoir le président américain est
une bonne chose autant des soucis de plus. En effet, recevoir Barack Obama peut
coûter cher, très cher. En visite express en Belgique à l'occasion des sommets
de l'UE et de l'Otan, Barack Obama, dont il faut bien assurer la sécurité,
laissera derrière lui une note salée: 415
000 euros de l'heure…pendant un séjour tr-s court de 24 heures. C’est-à-dire
environ 10 millions d’euros. Le Royaume de Belgique l’a expérimenté à ses
dépens.
Rien
que pour les trajets de Barack Obama entre son Hilton du quartier de la Toison d'Or et les lieux de
tenue des sommets de l'Union européenne et de l'Otan mercredi, 350 policiers et
militaires belges, à moto, ont été mobilisés. Pour sa visite d'un cimetière
américain de la Première Guerre
mondiale en compagnie du roi des Belges et du Premier ministre Elio Di Rupo, il
a fallu mobiliser 30 voitures blindées et 9 hélicoptères américains.
Le
court séjour de Barack Obama a donné des sueurs froides au maire de Bruxelles,
Yvan Mayeur. Car si la ville accueille très régulièrement des sommets de l'UE,
pour une facture de sécurité estimée à un demi-million d'euros par édition, "cette fois vous pouvez multiplier ce montant
par 20", s'est-il exclamé au quotidien britannique The Guardian.
Pour
des raisons de sécurité, la capitale belge s'est transformée, durant 24 heures,
en véritable zone militarisée. Hôpitaux et réseaux d'égout ont été passés au
peigne fin pour sécuriser la ville. Des hélicoptères américains ont même été
autorisés à survoler la capitale. Mais aussi parce que Barack n'y est lui-même
pas allé avec le dos de la cuiller: une escorte de quelque 900 membres, 45
véhicules et trois avions cargo…
Pour organiser ce voyage d’envergure,
il a fallu mobiliser 45 autres véhicules
spéciaux qui ont également fait le voyage dans les soutes de ces avions, 900
employés nécessaires. 300 agents spéciaux soit en tout un total de 1200 personnes se sont
déplacées pour un seul homme. L'essentiel de la facture est payé à coup de millions de dollars par les Etats-Unis.
Un imposant dispositif
sécuritaire
"La flotte présidentielle comprend deux Boeing 747-200B réaménagés et
spécialement équipés de manière à ce que le président et son équipe puissent se
déplacer de façon souple et sûre tout en gardant le contact avec les
responsables civils ou militaires afin de ne provoquer aucun retard de
réaction en cas de crise", selon le site wikipédia.
Le président
voyage toujours à bord du Boeing appelé le Air Force One. Deux hélicoptères
Vicking de la US Marines
escorteront les déplacements du président. Pour la protection du président sont
également prévus 5 hélicoptères Hawk surarmés. Trois autres énormes avions gros
porteurs font partie du cortège avec dans leurs soutes, les deux cadillac
blindées du président. Le véhicule est surnommé "The beast" soit la bête en français.
Cette voiture immatriculée à Washington D.C (of
course) est "un bijou de
la sécurité qui le protège contre la plupart des attaques",
peut- on lire sur le site de nos confrères de la Dernière Heure.
Quant à la Cadillac d'Obama, elle
est équipée d’une carrosserie en acier trempé, de fusils à pompe à côté des
sièges, de caméras à vision nocturne, etc.
Les
Américains ne lésinent pas sur les moyens. Barack Obama voyage avec sa propre
équipe médicale, une ambulance suréquipée et, au cas où, ses poches de
sang."
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