« … tu as fait la fiereté de notre pays…»
« Pascal
Tabu Ley Rochereau, 54 ans de musique, tu as fait la ‘’fiereté’’ de notre pays
à travers le monde ». C’est de cette manière que la nation congolaise
continue de rendre hommage à celui qui, 54 ans durant a fait plaisir aux
Congolaises et aux Congolais par ses chansons plus dansantes les unes que les
autres en plantant de grands panneaux portant ces écrits laudatifs.
Ambassadeur
de la musique congolaise durant sa riche carrière musicale, Tabu Ley a été tout,
sauf la « fiereté » de ce pays dont il a réussi à rehausser la cote
musicale. En effet, les écrits que comportent ces panneaux plantés sur quelques
artères de Kinshasa, notamment au croisement des avenues du Flamboyant et de
Libération (ex-24 Novembre), sur le boulevard Lumumba sont loin de rendre à la Nation congolaise la fierté
que Pascal Tabu Ley Rochereau lui a rendue.
Le mot « fiereté »
qui vient de l’adjectif qualificatif « fier, (ère)) a été proprement
massacré. Sans doute son rédacteur a-t-il confondu sa constitution avec celle
du mot « ancienneté ». En effet, quelques mots, à l’instar de
« ancienneté », « pureté », « sûreté », etc. se
forment en ajoutant « té » à la forme féminine des adjectifs issus de
ces mots. Cependant « fierté », « bonté »,
« cherté » font exception…
Kléber Kungu
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