mardi 26 mars 2013

La Céni prépare l’élection du gouverneur à l’Equateur

Après la révocation de Baende par le Chef de l’Etat J. Kabila La Céni prépare l’élection du gouverneur à l’Equateur La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) prépare l’organisation de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur dans la province de l’Equateur en vue de pourvoir à la vacance de poste au gouvernorat. Après la révocation du gouverneur de la province de l’Equateur, Jean-Claude Baende par le chef de l’Etat Joseph Kabila le 15 mars, les postes de gouverneur et de vice-gouverneur de cette province sont restés depuis vacants. Le premier vice-président de la Céni, Jacques Djoli a révélé mardi 26 mars l’organisation de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province de l’Equateur après la révocation par le président de la République, Joseph Kabila, du gouverneur J.-C- Baende. Il a indiqué que la présidence de la République a déjà notifié son institution de la vacance au sommet de l’exécutif provincial de l’Equateur. Cependant, la Ceni est dans l’attente des moyens pour organiser cette élection pour que soit mis fin au bicéphalisme au bureau de l’ organe délibérant pour bien travailler afin d’éviter des contestations. « La Ceni a accumulé une grande expérience en matière de l’organisation des élections des gouverneurs de province. Pour le moment nous attendons les moyens. Ce qui va nous permettre de cadrer le calendrier des consultations qui va se faire en principe dans les 30 jours », a affirmé Jacques Djoli. C’est le 15 mars que le chef de l’Etat Joseph Kabila a relevé, vendredi 15 mars, Jean-Claude Baende de ses fonctions de gouverneur de l’Equateur, après une longue période de crise entre l’exécutif et l’Assemblée provinciale. Le chef de l’Etat Joseph Kabila a à cet effet signé l’ordonnance qui expliquait que cette décision a été prise pour mettre fin à la «crise grave et persistante» qui menace les institutions de la province de l’Equateur. La révocation de Jean-Claude Baende a suscité plusieurs réactions de la classe politique congolaise, particulièrement des députés nationaux. Le député national élu de Mbandaka, Henri-Thomas Lokondo, a salué la décision présidentielle, plaidant pour la stabilité des institutions provinciales de l’Equateur sans recourir «aux mêmes tares qui ont plongé la province dans la régression». Henry-Thomas Lokondo a soutenu que la province de l’Equateur dispose de tout ce qu’il faut pour figurer dans le premier peloton des provinces capables de booster le développement de la République démocratique du Congo. Au sein de l’Alliance des démocrates humanistes (ADH), parti de Jean-Claude Baende, “on a pris acte de l’ordonnance présidentielle”. Pour le président du parti, Joseph Bangakia, le chef de l’Etat a mis fin à la crise persistante des institutions provinciales de l’Equateur.«Maintenant il faut rapidement organiser l’élection du nouveau gouverneur de cette province », réclame-t-il, souhaitant que cette province puisse “:se rattraper”. Après sa destitution, Jean-Claude Baende devait comparaître devant la Cour suprême de justice (CSJ) contre l’Assemblée provinciale de l’Equateur. Celle-ci accuse l’ancien gouverneur de l’Equateur de détournement des deniers publics, de mégestion, de haute trahison et d’outrage aux membres de l'Assemblée provinciale. L’Assemblée provinciale de l’Equateur l’accuse également d’entretenir une milice qui semait l'insécurité dans les installations de l'Assemblée provinciale. Des accusations que l’ancien gouverneur de l’Equateur a rejetées en bloc. Kléber Kungu

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