"Voici l’omme"
« Voici l’omme ». C’est
comme un gros nez planté au milieu d’un beau visage qu’apparaissent ces trois
mots sur le pare-brise d’un bus Mercedes 207. Oh ! Que ces véhicules
battent le triste record de repaire des monstruosités commises contre la langue
de Voltaire. Au point de ne jamais être des repères de belles constructions
françaises.
L’évidence est qu’entre
« l’ » et « omme » il n’y a aucun espace susceptible de
pousser les observateurs de penser qu’il y a eu une lettre – qui ne pourrait être
que « h » - qui a sauté, victime de l’usure.
« Voici l’omme », c’est la
version congolaise, précisément des transporteurs de « Ecce homo »,
c’est-à-dire « Voici l’homme » !
Kléber Kungu
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