Les 100 ans
de papa Kisolokele Charles
Les 4 jours du centenaire du premier
fils de Simon Kimbangu
( Un récit
de Kléber Kungu, de retour de Nkamba Nouvelle Jérusalem)
La fête de
100 ans de la naissance du premier fils du prophète Simon Kimbangu a été célébrée
avec beaucoup de faste par des millions de fidèles kimbanguistes venus de tous
les coins du monde. Particulièrement à la cité sainte de Nkamba Nouvelle
Jérusalem. 4 jours (du 12 au 15 février) de chants, de prières, de rappels
historiques de hauts faits de papa Kisolokele, d’inauguration de sites, de
nuits à la belle étoile. Récit.
Aussi un
représentant du Premier ministre Matata Ponyo, a rehaussé de sa présence cet
événement au cours duquel plusieurs témoignages sur les qualités spirituelles,
humaines, managériales de celui qu’on a fêté les cent ans de naissance. Au rang
desquels ceux du ministre des Affaires foncières, Robert Mbuinga, qui se
considère comme ministre kimbanguiste, après avoir été nommé à ce poste 3 jours
après son séjour à Nkamba, du Dr Longo, neveu de Joseph Kasa-Vubu, et
ambassadeur de la paix dans la région des Grands Lacs…
Les 5 continents sont
en crise
Dans ses interventions, dont celle du mercredi 12
février, le chef spirituel Simon Kimbangu Kiangani, a souligné la crise qui
secoue les 5 continents. C’est pourquoi il a sollicité le pardon pour toutes
les imperfections commises. Il a ainsi invité l’assistance à abandonner le mal
pour que cessent les difficultés qui assaillent le monde depuis très longtemps.
En implorant le pardon de Dieu, le numéro un de l’Eglise kimbanguiste a déclaré
que toute personne qui se fie à ses ancêtres n’est jamais abandonnée par eux…
Ainsi, par
exemple, la délégation angolaise a-t-elle offert plus de…800 pièces wax, les
volontaires du monde entier, un nombre important des pièces wax ; les 3
Congo (Brazzaville, Kinshasa et Angola) et la Zambie, 4 bœufs ; les volontaires du Congo
Brazzaville, trois motos neuves de marque Senke ; l’Association des femmes
kimbanguistes (AFKI), une jeep neuve de couleur bleue de marque
Toyota…Plusieurs cadeaux, en nature ou en espèces, ont été offerts à l’Eglise
par ses nombreux fidèles, en groupe ou individuellement.
Le
centenaire de Kisolokele a été aussi l’occasion pour l’Eglise d’inaugurer des sites
historiques qui font son histoire. Il s’est agi de la Maison des rois. Cette
maison à trois étages doit en principe servir aux rois de trois pays (Congo
Kinshasa, Congo Brazzaville et Congo Angola) pour régler les différends de leurs
pays. Cette maison a été construite grâce à la contribution financière et
matérielle des volontaires, de la
Choreki, de l’AJAM (Association des jeunes de l’Agglomération
de Mbanza-Ngungu).
Nkamba se modernise de
plus en plus
Auparavant,
le directeur de cabinet du président du Sénat et le chef spirituel ont procédé
à la pose de la première pierre du musée, le premier, de cette Eglise mondiale.
Située à côté de la résidence officielle, ce musée servira à contenir les
différentes richesses traditionnelles de l’Eglise, dont les œuvres d’art, les
photos..
Au cours de
toutes ces inaugurations, le chef spirituel, a félicité tous ceux des fidèles
kimbanguistes qui ont contribué dans la réalisation de ces œuvres, en les
invitant à faire mieux. Car, disait-il, grâce à ces sites, l’Eglise résout de
plus en plus le problème de logement qui se pose à la cité sainte de Nkamba
pendant les fêtes que célèbre l’Eglise. Ce qui change Nkamba de village en
ville, comme l’a déclaré Simon Kimbangu Kiangani dans son humour habituel.
En effet,
depuis un certain temps, l’Eglise kimbanguiste s’emploie à moderniser cette
cité ainsi que ses nombreux camps et cités ou sites en construction dans sa
partie occidentale.
Pendant 4
jours, nous avons été témoin de ce travail de titan que réalise les fidèles kimbanguistes
sous la houlette de leur chef spirituel Simon Kimbangu Kiangani, aidée
discrètement dans cette grande œuvre par son épouse, maman Sidonie. Mais
également, nous avons accepté, comme d’autres fidèles fêtards, de passer deux
nuits à la belle étoile…Avec beaucoup de sportivité. Pendant que d’autres
passaient la nuit sous des tentes…
Le
centenaire de papa Kisolokele Lukelo, qui ouvre un cycle de 3 autres centenaires
(en 2016 pour Salomon Dialungana Kiangani, 2018 pour Joseph Diangienda Kuntima et en 2021
pour l’Eglise elle-même), va s’étendre durant toute cette année.
Et quand
nous quittions le dimanche 16 janvier à 13 heures 25, Nkamba, qui grouillait de
monde quelques jours avant, paraissait un village déserté par ses
habitants : oui, la première partie de la fête venait de prendre fin. Le
rendez-vous est pris pour le 17 mars pour la seconde partie.
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