« Vivres provincio »
C’est un gros véhicule frigorifique
qui trimballe à l’arrière, et en gros caractères blancs, ces deux mots que j’ai
du mal à reconnaître : « Vivres provincio ». Oh ! mon Dieu,
me suis-je écrié en découvrant ces monstruosités. Dans quel abîme profond
sommes-nous tombés !
Si le premier est compréhensible, le
second l’est moins. Que peut vouloir signifier « Vivres provincio » ?
Dans quel tiroir avons-nous enfoui les notions de base de cette grammaire qui a
formé (et peut-être continue à former) bon nombre d’entre nous ?
Dieu nous a-t-il pourvu d’une
mémoire si volatile que nous avons vite oublié la très célèbre règle qui
stipule que les mots terminés en « –al , dont la plupart des adjectifs,
comme provincial, changent « -al » en « -aux » lorsqu’il
s’agit de la marque du pluriel ?
Alors d’où vient ce mot qui
ressemble beaucoup à un mot italien « provincio » ?
Kléber Kungu
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