A cause d’un soporifique endorme les malades pendant 24 heures
Le Paracétamol de Zenufa interdit de consommation au Bas-Congo
Le paracétamol de Zenufa est interdit de consommation dans la province du Bas-Congo. La décision émane du pharmacien inspecteur provincial du Bas-Congo, Julien Mvemba. Celui-ci a interdit aux habitants de cette province de consommer le paracétamol fabriqué par le laboratoire Zenufa de Kinshasa. Selon Julien Mvemba, cité par radiiookapi.net, ce médicament contient un soporifique qui plonge les malades qui le prennent dans un sommeil pendant plus de 24 heures.
Le
pharmacien Julien Mvemba a cité l’exemple de trois membres d’une même famille qui
sont restés endormis pendant 24 heurs dans la commune de Mvuzi à Matadi.
Il a indiqué qu’au total c’était une quinzaine de personnes qui ont ressenti
les mêmes effets après la prise de ce médicament.
Une analyse
effectuée au laboratoire de l’inspection provinciale de la pharmacie montre la
présence d’un élément soporifique dans les comprimés de Paracétamol fabriqué
par Zenufa, selon la même source.
Saisie d’un lot de
310 000 comprimés
L’inspection
provinciale de la santé du Bas-Congo a saisi un lot de 310 000 comprimés à
Matadi. Par conséquent, certains vendeurs des officines pharmaceutiques ont été
arrêtés. Reste à savoir pourquoi ils ont été arrêtés. Est-ce pour avoir vendu
ces comprimés qu’ils avaient eux-mêmes achetés ou pour s’être entêtés d’avoir
vendu des medicaments interdits de vente ?
Julien
Mvemba demande à la population de la province de ne pas consommer ce produit
jusqu’à l’aboutissement des enquêtes qui ont été ouvertes.
Relayant le
pharmacien Julien Mvemba, le président de l’ordre des pharmaciens du Bas-Congo
a lancé le même appel à la population du Bas-Congo.
Selon notre
source, le représentant de Zenufa à Matadi a confirmé que ces comprimés sont
fabriqués par son entreprise. Selon lui, des études sont menées pour
identifier la provenance de l’élément soporifique dans ce produit.
Cela dit,
le ministère de la Santé
publique est appelé à interdire la vente de ces comprimés pour éviter qu’un
grand nombre de Congolais arrivent à les consommer, et d’ouvrir une enquête
pour voir clair dans cette situation.
Coup de
chapeau au pharmacien Julien Mvemba pour la vigilance. Mais est-on capable de
savoir le nombre de personnes ayant déjà consommé et qui continuent à consommer
ce Paracétamol ? Quelles sont les conséquences sanitaires que vont subir
ceux des Congolais qui ont consommé ces soporifiques qui ont été fabriqués pour
autre traitement ?
Kléber Kungu
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