jeudi 22 novembre 2012
Francophonie : Cette maman qui a voulu qu’on « coupasse » l’enfant…
Cette maman qui a voulu qu’on « coupasse » l’enfant…
A première vue, une telle phrase avec le verbe « coupasse » qui résonne agréablement aux oreilles de non-avertis, paraitrait impeccable. Et pourtant, un mot mal construit est venu la (phrase) pourrir, la rendant très puante. C’est le verbe « coupasse » mal conjugué !
La phrase a été prononcée un certain vendredi 14 novembre par un confrère au cours d’une rencontre entre les partis politiques, la Céni et la Société civile au Centre culturel Boboto à la Gombe.
« Coupasse » est le verbe « couper » que le journaliste a mal conjugué à l’imparfait du subjonctif. Il a fallu l’entendre prononcer ce verbe : il avait cru avoir séduit l’auditoire en mettant beaucoup d’emphase en prononçant « coupasse » ! Il n’a pu séduire que les distraits !
Revenons au verbe lui-même pour dire qu’un verbe du premier grouper (er) comme « couper », se conjugue à l’imparfait du subjonctif comme suit: que je coupasse, que tu coupasses, qu’il coupât, que nous coupassions, que vous coupassiez, qu’ils coupassent.
Aux lecteurs avertis d’éviter de telles exhibitions de langage qui conduisent immanquablement dans ce genre de ridicule !
Kléber Kungu
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