mardi 23 octobre 2012
Francophonie : « On vous appelle par l’éditeur »
« On vous appelle par l’éditeur »
« On vous appelle par l’éditeur ». S’il est des tournures qu’il est important de ne pas utiliser à l’oral comme à l’écrit, celle-ci doit figurer en bonne place. Car elle comporte une faute impardonnable qu’il ne faut pas commettre. Une faute ? Laquelle ? Oui, il y en a une ou deux dans ce bout de phrase.
Allons, mot par mot, en analysant les plus importants, susceptibles de nous fournir de la lumière. Quel est le sujet du verbe appelle ? Réponse : on. Quelle est la fonction de « vous » ? Réponse : complément d’objet direct. Que vient faire le groupe des mots « par l’éditeur », ayant comme fonction complément d’agent, dans une phrase dont le verbe est conjugué au présent de l’indicatif alors que ce genre de complément accompagne bien souvent un verbe conjugué dans un des temps du passé avec l’auxiliaire être ? Réponse : ce groupe de mots ne fait rien sinon embrouiller le sens de la phrase.
Donc, on aurait dû dire : « On vous appelle ». Mais pour éviter que la personne à qui l’on va annoncer cette nouvelle vous rétorque – par erreur – « par qui ? » – ou « qui m’appelle », il est prudent de dire ceci : « L’éditeur vous appelle » ou « vous êtes appelé par l’éditeur ».
Kléber Kungu
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