Décédé à l’hôpital saint Luc à Bruxelles en Belgique
Justin-Marie Bomboko inhumé au cimetière de la Gombe
Décédé le 10 avril à l’hôpital saint Luc à Bruxelles en Belgique, le patriarche Justin-Marie Bomboko, l’un des pères de l’indépendance congolaise, a été inhumé mardi 22 avril au cimetière de la Gombe, à Kinshasa. Une inhumation qui a été précédée d’une cérémonie grandiose de vibrants hommages que la plupart des personnalités politiques congolaises et étrangères, ainsi que des anonymes, lui ont rendus au Palais du peuple où était exposée sa dépouille.
Au cours de cette cérémonie marquant les funérailles de Justin Marie Bomboko, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a notamment évoqué un «homme de grand cœur, sans limites et sans calculs».
Les hommages
rendus à Justin Marie Bomboko, pionnier de l’indépendance, se sont multipliés
depuis l’annonce de sa mort intervenue
jeudi 10 avril à Bruxelles, en Belgique.
Sa
dépouille, arrivée à Kinshasa samedi 19 avril, était exposée au Palais du
peuple depuis le lundi 21 avril où des obsèques dignes d’une grande
personnalité politique du pays ont été organisées.
Le couple Kabila s’est
incliné devant la dépouille
Le mardi 22
avril, jour de son inhumation, des milliers de Congolais ont rendu un dernier
hommage à celui affectueusement appelé « patriarche ». Le chef de
l’Etat, Joseph Kabila Kabange, accompagné de son épouse ont également rendu
hommage à cet homme politique de première heure. Le couple présidentiel s’est
incliné devant la dépouille mortelle après avoir déposé une gerbe de fleurs.
La première
dame du Congo-Brazzaville a aussi fait le déplacement de la capitale congolaise
pour rendre les derniers hommages à cette personnalité politique parmi celles
qui ont marqué l’histoire politique de la RDC.
Les présidents des deux chambres du Parlement et autres
parlementaires, les membres du gouvernement congolais ainsi que des notables de
la province de l’Equateur, d’où le défunt était originaire, ont aussi rendu un
vibrant hommage à l’illustre disparu.
En hommage à l’illustre disparu, le
président de la Chambre
haute du Parlement, Léon Kengo wa Dondo, cité par radiookapi.net,a regretté la
disparition d’un «homme de grand cœur, sans limites, sans calculs, au point de
se dépouiller lui-même».
«Bomboko était un Nkumu [chef]. A Kinshasa on dit,
«apesa, atala te» [Il donne sans compter]. Bomboko était aussi un homme de
grande capacité d’écoute. Cette qualité, il l’a appliquée jusqu’en diplomatie»,
a-t-il témoigné.
L’oraison
funèbre a été suivie par les absoutes dites par Mgr Edouard Kisonga, avant que
le corps du défunt ne soit conduit au cimetière de la Gombe à Kinshasa, où il a
été inhumé, clôturant ainsi une vie terrestre bien remplie.
Kléber Kungu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire