« C’est la goûte d’eau qui a fait déborder la vase »
« C’est la goûte d’eau qui a
fait déborder la vase ». J’ai trouvé cette « belle » phrase dans
une de nombreuses copies d’articles-exercices des stagiaires qui peuplent en ce
moment les rédactions kinoises. Franchement, cette monstruosité - je n’ai
aucune réserve de l’avouer - est la
goutte d’eau qui a fait déborder mon vase d’étonnements !
Ce journaliste de demain, dont nous
avons la destinée de forger les premiers pas dans un métier aussi passionnant que
plein de pratiquants passionnés, a confondu plusieurs mots à la fois. D’abord,
« goûte » de son invention qu’il a confondu avec la vraie
« goutte » ; ensuite « vase » qu’il a féminisé alors
que celui qui est concerné dans cette expression bien connue est masculin. En
effet, la véritable orthographe de cette
locution verbale « la goutte d'eau qui fait déborder le vase »
signifiant
« ultime événement qui, venant s'ajouter aux
précédents, rend l'ensemble intolérable », selon Microsoft® Encarta® 2009.
Par
conséquent, le « vase », nom masculin, signifiant
« récipient » n’est pas à confondre avec la « vase » qui,
elle, nom féminin, veut dire « dépôt constitué de terre et de déchets végétaux en putréfaction
qui se forme au fond d'une eau stagnante ou peu troublée par les courants ».
Kléber Kungu
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