« Ne savant pas où
s’abriter… »
« Ne
savant pas où s’abriter, des milliers de familles ont résolues de retourner
dans leurs villages ». Voilà l’une des démonstrations de la manière dont
le français subit des tortures de tous genres. Cette phrase a été torturée à
deux endroits. Et quelles tortures !
Au
commencement était la première torture : « Ne savant… ». Le
rédacteur, s’étant rappelé que le mot « savant » vient du verbe
« savoir », n’a pas réfléchi deux fois pour employer
« savant » comme participe présent de ce verbe. Alors que son
participe présent n’est autre que « sachant ».
La seconde
torture, c’est la conjugaison tortueuse « ont résolues ».
Question : pourquoi avoir accordé le verbe « résolues » alors
que son emploi ici n’appelle aucun accord ? Il aurait écrit :
« …de milliers de familles ont résolu de retourner dans leurs
villages ».
Kléber Kungu
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