dimanche 4 août 2013

Le duo Diaf-Matondo reconduit à la tête de la CEC

16ème édition du Synode de la Communauté évangélique du Congo Le duo Diaf-Matondo reconduit à la tête de la CEC (Par Kléber Kungu, envoyé spécial, de retour de Luozi)
Le 16ème synode de l’après centenaire de la Communauté évangélique du Congo (CEC) tenu à Luozi a clôturé ses assises vendredi 2 août à l’issue desquelles la Communauté a renouvelé sa confiance en ses dirigeants en les réélisant. Ainsi les révérends Marcel Diafwanakana Edi Diantete et Lévy Matondo Balungisa ont été élus à la tête de la CEC pour un mandat de 4 ans, respectivement président et vice-président. Un duo qui a convaincu les 298 électeurs par sa collaboration harmonieuse, ses efforts de sortir l’Eglise de son marasme économique et de restaurer la paix et la sérénité sociale au sein d’une Eglise secouée par une crise sans précédent. A l’issue d’une élection transparente, démocratique, libre et apaisée de 4 tours ayant mis aux prises 56 candidats pasteurs, dont 3 déclarés, y compris les deux sortants, le pasteur Marcel Diafwanakana Edi Diantete, Diaf pour les nombreux fidèles de la CEC et connaissances, et le pasteur Lévy Matondo Balungisa ont été reconduits respectivement pour un second et dernier mandat à la tête de la CEC avec 199 voix et vice-président avec 218 voix. Le pasteur Angelo Mayambula Nkoyi-Suesue et Mgr Paul Tekasala Mawa sont les deux candidats malheureux pour le poste de président et de vice-président.
Pour la circonstance, 4 urnes et 4 isoloirs de la Ceni étaient disponibilisés. Trois autres isoloirs de fortune étaient ajoutés pour accélérer le vote qui était sous la supervision de 21 membres de la Commission électorale présidée par Me Makwala. Les statuts de la CEC, la 23ème communauté de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) veulent que tous les pasteurs ayant rempli 10 ans de ministère pastoral et accompli 40 ans d’âge ou plus soient d’office candidats. Ainsi 56 pasteurs d’une centaine en fonction ont-ils été candidats à la présidence et à la vice-présidence de cette Eglise plus que centenaire. Au cours du scrutin qui se déroule à deux tours pour chaque poste (présidence et vice-présidence), sont retenus pour le second tour les trois candidats ayant obtenu le plus de voix. C’est le candidat qui aura obtenu la majorité de voix plus une qui est élu président et représentant légal de la CEC. L’élection du vice-président se déroule également de la même manière.
Au cours du vote qui se déroule au temple de la paroisse CEC de Luozi dont toutes les portes sont fermées, candidats, électeurs et autres observateurs et professionnels de média sont soumis à une discipline qui ne puisse favoriser toute tricherie ( téléphones cellulaires fermés, sorties contrôlées et accompagnées…) Aussitôt le président élu, une forte clameur a déchiré le silence de la salle : de nombreux fidèles amassés autour du temple dans l’attente des résultats se mirent à chanter sous le rythme de la fanfare de la CEC et d’autres La plupart des participants à ce Synode ont salué la parfaite organisation du vote des dirigeants de l’Eglise ayant mis aux prises 56 pasteurs ayant rempli les critères (avoir accompli 10 ans de ministère pastoral et 40 ans d’âge). Pour preuve, une Commission électorale de 21 membres a dirigé les élections, dont le travail a été appuyé par une Loi électorale de 7 chapitres et 39 articles. Une Eglise avec un niveau de démocratisation avancé De l’avis de bien des participants au Synode 2013, la CEC a atteint un niveau de démocratisation fort avancé. Les dernières élections ont prouvé que cette Eglise a pris une avance sur les autres Eglises au point qu’elle peut servir de modèle à d’autres Eglises. Le pasteur Isemengia Boniface, vice-secrétaire et représentant légal suppléant de la Communauté des Eglises baptistes unies (CBU) n’a pas tari d’éloges sur cette Eglise qu’il qualifie de grande. « Jai été dans une école de formation pour voir comment cette grande Eglise a su maîtriser les tensions des gens de part et d’autre pour les mettre ensemble jusqu’à terminer ce Conseil (Synode, NDLR) dans la paix et dans la tranquillité la plus absolue (…) », a-t-il déclaré à la fin du Synode 2013 dirigé de main de maître par la révérende Esther Luhunu Mahema.
Dans son mot de clôture, le président élu, le révérend Diafwanakana Edi Diantete, s’adressant à l’Eglise tout entière représentée par les délégués au Synode, a demandé 7 choses. Il a demandé que l’Eglise prie incessamment pour eux, qu’elle les aime, qu’elle leur obéit, qu’elle leur facilite le travail, qu’elle leur fournit des moyens financiers et matériels (pour leur faciliter le travail), qu’elle les conseils en cas de problèmes et qu’elle les appuie (dans leur tâche délicate). Pour le président élu, sa réélection a été l’affaire de Dieu qui a voulu que l’équipe continue. Quant à ce qui a été à la base de leur réélection, il a estimé que les fidèles qui ont vu le fruit du travail abattu durant le premier mandat ont estimé qu’il était nécessaire de reconduire, par la grâce de Dieu, l’équipe qui gagne.
Priorités L’équipe dirigeante élue a pour priorités l’extension du travail au sein de l’Eglise dans tous les domaines, l’évangélisation, notamment, l’amélioration des conditions de vie des fidèles, le développement de certains consistoires et paroisses. Une tâche à laquelle elle s’est adonnée au cours de son premier mandat dont le gros du mandat a été consacré à relever l’économie et l’honneur de l’Eglise.
« C’’est Dieu qui a aidé les électeurs à nous réélire. Qu’Il accomplisse ce qu’il a projeté en nous. Nous acceptons les divergences qui existent dans la pratique de la démocratie », a conclu le président élu de la CEC qui va en retraite aussitôt son dernier mandat accompli.
Le couple Diafwanakana et Matondo aura le mérite d’avoir montré aux yeux de toute la communauté, au cours de leur premier mandat, qu’il est possible pour le président et le vice-président, de vivre et de travailler en harmonie, dans la paix, même à la veille des élections. « De tous les synodes, c’est le premier auquel j’a participé qui m’a impressionné », a avoué le pasteur Mvumina Luiko.
Le 16ème synode de la CEC d’après le centenaire n’a pas traité que les élections des dirigeants. La consécration de 8 pasteurs dont deux femmes et la mise en retraite de 6 pasteurs ainsi que les travaux en commissions et la plénière ont aussi marqué ces assises que vous lirez dans nos prochaines éditions.

2 commentaires:

  1. La nature elle-même ne nous enseigne-t-elle pas! Et pourtant, il était clair que cette fois-ci encore le duo Diaf-Matondo briguerait à la tête de la CEC.
    Pour ne pas être si prolixe, nous leur présentons nos sincères félicitations et qu'ils travaillent surtout avec la force qu'ils ont. Quant aux pasteur Angelo Mayambula Nkoyi-Suesue et Mgr Paul Tekasala Mawa sont les deux candidats malheureux pour le poste de président et de vice-président, nous leurs encourageons de ne surtout pas se lassés, qu'ils continuent l’œuvre de Dieu sans faille aucune. S'ils sont vraiment appelés qu'un jour d'être à la tête de cette communauté, ils les seront même s'il aurait des embuches mais pour l'instant, ils ont intérêt à travailler pour Dieu selon leur différent ministère. Si aussi, comme toujours qu'il y aurait des tendances, qu'ils fassent en sorte que l'unité communautaire puisse exister afin de préparer une église digne de recevoir Christ lors de son avènement. (1)

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  2. Au finish, nous défendrons avec force Christ et haïrons tout en combattant spirituellement avec agressivité tout esprit contraire à la volonté de Dieu pour le salut des âmes perdues car nous voulons une Communauté prête à renouveler une alliance avec le Créateur et non continuer avec un système quasi tradi-moderne où la forme ecclésiastique est totalement contraire au fond de la chose exposée à l’assemblée de Dieu. Nous ne resterons aucunement silencieux en cas de désorientation. Nous ne cesserons de déclarer haut et fort que cette communauté n’appartient pas aux hommes mais à Dieu et à Lui seul. Donc, ceux qui sont appelés à diriger, doivent le faire en bonne et due forme.
    D’ailleurs Dieu est le Seul garant du choix de la personne à la tête de cette communauté.
    Nous lançons par la suite un appel solennel aux pasteurs disant tradi-modernes, de faire en sorte que les vieux qui ont posé le fondement de cette communauté, ne soient surtout pas marginalisés bien au contraire, qu’ils soient activement associés dans l’œuvre pour garder cette saveur doctrinale amenant Dieu à manifester très puissamment sa gloire !
    Ensuite, les dirigeants qui sont élus devraient en principe privilégier également des relations dans tous les domaines de la vie communautaire. Ce serait une priorité pour eux de se lier les uns aux autres, au mépris des barrières raciales, dénominationelles, nationales, tribales et ethniques…
    Pour ce qui concerne la manifestation concrète de cet élément relationnel dans la communauté actuelle, ces derniers devraient commencer de prime abord par faire ce que j’appelerais, faire un recours au passé de la communauté, faire un tri des valeurs positives qui contribueraient au développement relationnel du corps dirigeant et va s’en suivre tous les restes, faire en sorte que toute situation néfaste nuisant à la bonne marche d’engagement pourrait aboutir à une relation étroite communautaire soit bannie et écarté de la ligne déjà engagée pour la réussite totale de l’œuvre divine.
    Pour clore définitivement, que certains propos lors de la campagne présidentielle de ladite communauté jugées de « politico-ecclésiastiques » n’aient surtout aucun effet sur la vie de l’église car ils iraient à l’encontre des principes divins et créeraient une sorte ambiguïté aux différentes branches constituantes de la communautaire.
    Le modernisme, c’est bien vrai est une bonne chose au sein de cette communauté basée sur une tradition ancestrale voilée mais, que cela soit et intervienne selon les principes divins menant à chercher tout simplement à savoir quelle serait la volonté de Dieu dans cette communauté pour un avenir meilleur et pour le salut des âmes.
    Nous avons d’ailleurs vive conviction et osons croire qu’à la longue, une génération suscitée de Dieu viendra et dirigera cette communauté selon les normes et principes divins sans détours.
    Que Dieu vous garde pour votre neutralité mais à la longue, nous vous conseillons et vous encourageons de ne pas se limiter tout simplement à passer juste des simples informations mais si réellement ce journal est indépendant, nous vous prions très honnêtement d’élargir votre espace journalistique tout en évitant d’être pro-X ou Y mais, surtout publier sans parti pris, les méfaits et les prismes de telles assises car qu’on le veuille ou pas, il s’y passe beaucoup de choses abominables.-
    Que Dieu guide nos pas ! (2)

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