mardi 3 septembre 2013
Francophonie : « De la sorte, le monde courira vite pour éviter l’embrasement. »
« De la sorte, le monde courira vite pour éviter l’embrasement. »
« Goma : faire la guerre pour changer la donne » est le titre de l’article pioché sur Internet dans le site web 7sur7.cd » et dont j’ai tiré la faute grave qui est l’objet de notre chronique.
S’il est des parties de la langue française qui provoquent des migraines aux utilisateurs peu aguerris, la conjugaison reste, sans nul doute, la plus ardue.
« De la sorte, le monde courira vite pour éviter l’embrasement », c’est l’une des parties de l’article en question qui contient la faute : « courira ».
Le péché de l’auteur dont les lecteurs apprécient beaucoup les articles est d’avoir écrit… « courira », le verbe « courir » conjugué au futur simple de l’indicatif. Une forme qui n’existe jamais !
Mon confrère devrait écrire ceci : « De la sorte, le monde courra vite pour éviter l’embrasement. » Il s’est largement trompé en classant ce verbe dans la même catégorie que d’autres ayant la même terminaison « rir » comme « sortir », « couvrir », « pourrir » … « Courir » se conjugue au futur simple comme « mourir » : je mourrai, tu mourras, il mourra, nous mourrons, vous mourrez, ils mourront.
Pour éviter plus tard l’embrasement de la langue française, le confrère devra courir moins vite.
Kléber Kungu
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