vendredi 27 septembre 2013
Charles Bambara salue le professionnalisme de ses journalistes
En visite à L’Observateur le jeudi 26 septembre
Charles Bambara salue le professionnalisme de ses journalistes
(Un reportage de Kléber Kungu)
C’est sous le coup de 16 heures que le directeur de l’information publique de la Monusco, Charles Antoine Bambara, accompagné de la chargée des relations avec les médias, Adèle Lukoki, est arrivé au siège du journal L’Observateur. Une visite guidée leur permet de découvrir l’un des grands journaux congolais. La salle de rédaction, la salle de machines, l’imprimerie Mavo et le bureau de l’éditeur-délégué, Valery Mankenda, C’est le rédacteur en chef Jerry Kalemo, en compagnie du rédacteur en chef Kléber Kungu, qui se charge de cette visite guidée. Reportage
Jerry Kalemo accueille Charles Bambara et Adèle Lukoki à la réception par un « Soyez les bienvenus », auquel Charles Bambara, de son sourire légendaire, répond par un « Merci ». L’homme vient visiter les installations du journal dont il apprécie le professionnalisme de ses journalistes…
Les quelques journalistes que Charles Bambara rencontre dans la salle de rédaction, le nez plongé qui sur un PC, qui sur du papier, se lèvent pour le saluer sous la présentation de Jerry Kalemo.
Après la salle de machines inhabituelle pour ce confrère de média audiovisuel où il a passé plus de deux décennies de sa carrière, notamment 3 ans à Radio Vatican et 18 ans à la BBC, et aussi de la presse écrite Les Afriques, avant d’être nommé aux commandes, voici 6 mois à peine, de la Division de l’information publique de la Monusco, Charles Antoine Bambara va découvrir les vieilles machines, mais encore performantes qui produisent L’Observateur.
« Ca date de combien d’années ? » Charles Bambara risque cette question à la vue des deux machines de marque allemande Heidelberg. Oui, la réaction de notre hôte n’est pas différente de celle de tous les autres hôtes que L’Observateur reçoit régulièrement qui s’étonnent de voir fonctionner encore ces machines.
Jaloux de ce trésor, L’Observateur n’entend pas se débarrasser de sitôt de ces machines par ce temps qui court. En outre, les sages n’ont-ils pas attesté que c’est dans de vieilles marmites que l’on fait de la bonne soupe ? Oui, sorti des entrailles de ces machines, L’Observateur rivalise de propreté avec d’autres journaux sur le marché.
Charles Bambara sort de l’imprimerie Mavo (Mankenda Voka) informé de toute la ligne de production du journal : rédaction des articles, mise en page, impression des calques, insolation des plaques et tirage des journaux…
L’éditeur-délégué Valery Mankenda va le recevoir à huis clos dans son bureau pendant quelques minutes. La visite de L’Observateur par le directeur de l’information publique de la Monusco est ainsi bouclée aussi bien à la grande satisfaction du quotidien de l’avenue colonel Ebeya, le premier à être visité par le numéro un de l’information publique de la Monusco que de celui-ci pour avoir découvert comment se fabrique ce journal dont il apprécie le contenu et le sérieux.
« C’est un journal que nous apprécions du point de vue de son contenu, de son sérieux, de son professionnalisme »
Celui-ci a justifié sa visite à L’Observateur. « Généralement, nous recevons les journalistes de la ville de Kinshasa pour la conférence de presse hebdomadaire et pour d’autres sollicitations. A la Division de l’information publique, il y a un nouvel élan que nous voulons insuffler, c’est-à-dire rendre visite aux différentes médias sur le terrain pour échanger avec eux, pour comprendre leurs attentes vis-à-vis de la Monusco et voir comment nous pouvons accompagner cet effort qui est le leur et le nôtre dans la paix, la sécurité, la stabilisation de la RDC. C’est cela le cœur de notre mission dans ce pays. Nous voulons être sûr que ce message, ces objectifs de la Monusco soient compris par l’ensemble des confrères de la place. Notre choix s’est porté aujourd’hui sur L’Observateur car c’est un média, c’est un journal que nous recevons régulièrement et que nous apprécions du point de vue de son contenu, de son sérieux, de son professionnalisme ».
Charles Bambara n’a pas également tari d’éloges sur le travail appréciable abattu par les journalistes de L’Observateur. « J’ai rencontré une équipe professionnelle, des gens qui ont une grande expérience du travail qu’ils font et qui m’ont donné l’impression d’aimer ce qu’ils font aussi. Je les encourage à poursuivre ce travail car pour tout pays, l’information est le 4ème pouvoir. Je les exhorte à aller de l’avant, à prendre le travail qu’ils font très au sérieux, car le développement du pays part aussi des informations que nous échangeons dans les médias. Je crois que le travail à L’Observateur est suffisamment bien fait », a déclaré journaliste d’origine burkinabè qui a assumé les fonctions de rédacteur en chef adjoint, de rédacteur en chef et du directeur du service français de la BBC.
« Nous sommes venus encourager cet élan qui a commencé depuis les années 90 et qui continue malgré la mort il y a quelques mois du fondateur de ce media. J’encourage donc l’équipe à relever le défi sur le plan de la presse », a-t-il conclu.
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