« Marche Academia. Fêtons la à pied »
« Marche Academia. Fêtons la à
pied ». Cette phrase s’est trouvée, il y a quelques jours, dans une
banderole déployée haut, à côté de L’Observateur, au croisement des avenues
ex-TSF et colonel Ebeya. C’est la seconde partie qui m’intéresse, car contenant
une faute grave. Laquelle ?
Il s’agit de la place du pronom
personnel et de ce qui l’accompagne dans son emplacement. Si, dans la forme
ordinaire, le pronom personnel se place devant le verbe conjugué (Nous la
fêtons), il se place après le verbe quand le verbe auquel il se rapporte est à
l’impératif. Deux cas se présentent : à l’impératif non négatif et à
l’impératif négatif.
À l'impératif non négatif, les
pronoms suivent le verbe.
Ils y sont rattachés par un trait d’union. « Fêtons-la ». S'il y a
plusieurs pronoms, le pronom complément d’objet direct (COD) suit immédiatement
le verbe, les autres pronoms se placent après, Ce garçon m’a piqué ce
téléphone. Arrachez-le-lui vite. Sauf si le COD est « en »,
qui occupe toujours la deuxième place. Donnez-m'en
(et non donne-moi-z-en).
Si le verbe est à l'impératif
négatif (avec ne… pas), les pronoms retrouvent leur place devant le verbe. Les stagiaires veulent nous voir. Ne les recevons pas
aujourd'hui.
Il existe d’autres particularités
sur l’emploi des pronoms personnels avec l’impératif…
Kléber Kungu
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