Elu par les députés après les élections du 7 mai
Jacob Zuma investi pour un second mandat
Joseph Kabila parmi de
nombreux chefs d'Etat africains à Pretoria,
Jacob Zuma
a été investi samedi 24 mai pour un second mandat à la tête de l’Afrique du
Sud. Joseph Kabila de la RDC
a assisté également parmi les 4 500 hôtes de marque - chefs d'Etat ou de
gouvernement d'une quarantaine de pays africains, hommes d'affaires, élus,
vedettes sud-africaines – à cette grande cérémonie célébrée avec pompe.
Jacob Zuma,
à la tête de l’ANC depuis 2008, a été reconduit mercredi 21 mai par les députés
après la victoire de son parti, l'ANC, aux élections du 7 mai. Il a été investi
en fin de matinée avant 21 coups de canon et un show aérien de l'armée de l'air.
C'est sur
la terrasse en amphithéâtre de cet imposant bâtiment datant de l'ère coloniale
que Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid, avait prononcé son
premier discours présidentiel en 1994 et où son cercueil a été exposé pour un
ultime adieu en décembre.
Parmi ses
homologues africains, on a noté la présence notamment du Nigérian Goodluck
Jonathan, du Congolais Joseph Kabila, du Malgache Hery Rajaonarimampianina, du
Béninois Thomas Boni Yayi, du Kenyan Uhuru Kenyatta, du Congolais de
Brazzaville Denis Sassou N'Guesso. Le
président du Zimbabwe, Robert Mugabe, 90 ans, plus vieux chef d'Etat du
continent et compagnon de lutte contre le régime d'apartheid, est arrivé avec
son épouse vendredi soir, de retour d'un énième séjour médical d'une semaine à
Singapour, officiellement un contrôle de routine après une opération de la
cataracte.
Le premier
mandat de Jacob Zuma (2009-2014) a été marqué par une montée des tensions
sociales en Afrique du Sud, une escalade des violences contre le manque
d'emplois ou de services publics de base, des grèves dures contre les bas
salaires et une montée de la défiance envers les élus et autres responsables,
notamment syndicaux, accusés de manquer d'intégrité.
Le
président sud-africain a dû remanier plusieurs fois pour se séparer de responsables
mis en cause pour corruption. Le massacre de 34 mineurs à Marikana en 2012 a
fortement terni l’image de marque des dirigeants sud-africains.
Annonce des mesures de
transformation socio-économique "radicale"
Le
président Jacob Zuma a annoncé samedi, lors de son investiture pour un second
mandat, une nouvelle étape dans la transformation de l'Afrique du Sud depuis la
fin de l'apartheid, avec la mise en œuvre de politiques socio-économiques
"radicales", selon l’Agence France presse (AFP)..
"Nous avons achevé avec succès la première phase de
notre transformation. Aujourd'hui marque le début de la seconde phase de notre
transition de l'apartheid vers la démocratie", a-t-il déclaré, ajoutant
que "cette seconde phase impliquera la réalisation de transformations
socio-économiques radicales".
Kléber Kungu
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