« Clients nionso zala responsable ya biloko nayo »
« Clients
nionso zala responsable ya biloko nayo » (Client [ayant place à bord de ce
véhicule], sois responsable de tes biens, NDLR). C’est sur un bout de papier
collant collé sur le côté droit au haut du pare-brise d’un Combi que se
trouvent ces écrits.
Si le fond
du message que porte ce conseil est irréprochable, surtout dans une ville où
fourmille toute sorte de voleurs, son contenu est loin de l’être. Pourquoi
avoir mis au pluriel le mot « client », alors que le message est
adressé à tout client qui prend place à bord de ce Combi, même si dans le fond,
c’est à tous les clients qu’il s’adresse ?
Sans doute,
le rédacteur a cru qu’il devrait le mettre au pluriel car ce n’est pas à un
seul client, mais à tout client, c’est-à-dire à chaque client qui embarquerait
dans ce véhicule, qu’il s’est adressé. Il s’est largement trompé en raisonnant
ainsi. En plus - et il m’est arrivé d’en avoir parlé déjà dans un numéro de mes
chroniques antérieures - il est correct de parler de « passager » lorsqu’il s’agit d’une
personne qui embarque dans un camion pour être transporté en payant ce service,
plutôt que d’un « client »
qui est, dans le domaine commercial, est la personne qui effectue des achats ou
un acheteur habituel d’un établissement commercial.
Kléber Kungu
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