Interrogation directe et interrogation indirecte
L’interrogation
directe et l’interrogation indirecte : parlons-en aujourd’hui, car elles constituent,
du moins leur distinction, l’un des soucis majeurs de la plupart des
utilisateurs de la langue française. Les deux formes utilisées pour interroger
une personne ne s’emploient pas indifféremment.
Interrogation
directe : Pourquoi dormez-vous à cette heure ? L’interrogation
directe est la forme la plus usuelle qui se caractérise par un point
d’interrogation à la fin de la phrase ou de la proposition. Il en est de même
de sa forme orale qui se particularise par l’intonation montante terminant la
phrase.
Interrogation
indirecte : Ses parents lui demandent pourquoi il dort à cette heure.
Marquer la fin de cette phrase par une intonation ascendante serait une grave
faute ! (N.B. : sans point d’interrogation). Cette forme
interrogative n’a plus besoin d’un point d’interrogation à la fin de la phrase
car il (le point d’interrogation) est remplacé par des verbes comme :
demande, interroger, savoir, connaître… qui introduisent la partie
interrogative. Malheureusement, c’est dans cette forme que bien des
utilisateurs de la langue de Voltaire se laissent casser les dents ! Il y
en a même qui s’offrent le luxe de garder ou de mettre la forme de l’inversion
du sujet avec le verbe : Il veut savoir pourquoi les femmes ne
veulent-elles pas vieillir ? Abomination linguistique !
Kléber Kungu
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