jeudi 25 juillet 2013
La CEC à l’heure de l’élection de ses dirigeants
Synode électif de la Communauté évangélique du Congo
La CEC à l’heure de l’élection de ses dirigeants
Dans quelques jours se tient à Luozi, chef-lieu du territoire du même nom, mais aussi siège des institutions de la Communauté évangélique du Congo (CEC), des assises du synode de cette Eglise. Des assises d’autant plus importantes qu’elles sont électives. La CEC doit élire ses dirigeants, le président et représentant légal et le vice-président, tous des pasteurs. Le pasteur Diafwanakana Edi-Diantete (président et représentant légal) et le pasteur Matondo Balungisa (vice-président), au pouvoir, ont plus de chance d’être reconduits. Mais d’autres prétendants ne l’entendent pas de cette oreille : les pasteurs Angelo Mayambula Nkoyi-Sweswe, Blaise Bilongo, Mgr Paul Tekasala Mawa, …
Dans les milieux de la Communauté évangélique du Congo en général, l’attention est focalisée sur les assises du Synode qui commencent dimanche 28 juillet. Plusieurs activités religieuses sont souvent organisées au cours de cette méga rencontre qui réunit plusieurs milliers de fidèles de la CEC et d’autres invités. Il se passe deux sortes de synodes : ordinaire (chaque deux ans) et électif (chaque 4 ans).
Symbole et modèle des pratiques démocratiques, l’élection du président et du vice-président de la CEC donne à tout candidat en règle de critères l’occasion, la chance et la possibilité de briguer la présidence et la vice-présidence de cette Eglise plus que centenaire qui compte actuellement 106 pasteurs en fonction.
Pour prétendre être élu à la tête de la CEC pendant 4 ans, les candidats doivent remplir certaines conditions ou critères. Tout candidat, homme ou femme, doit être pasteur, les fonctions de diriger la CEC n’étant pas encore ouverte aux laïcs. Il doit également avoir accompli à partir de 10 ans de ministère pastoral au moment de postuler, être âgé de 40 ans ou plus.
Dans le système électif des dirigeants de la CEC, il n’est vraiment pas question de poser de candidatures de manière officielle comme cela se fait lors des élections auxquelles on est habitué. Les conditions sont telles que la possibilité de postuler est accordée à tous les pasteurs ayant rempli les critères d’éligibilité.
Environ 300 électeurs
Quant aux électeurs, tout fidèle de la CEC que l’on puisse être, il n’est pas donné à tous les fidèles de cette communauté religieuse d’élire. Sont électeurs les 186 délégués de 93 paroisses que compte la CEC à raison de 2 délégués – un homme et une femme obligatoirement – par paroisse, et 84 délégués pasteurs à raison de quatre par consistoire pour les 21 que compte l’Eglise.
Si les statistiques sont bonnes, il y aura plus ou moins deux cent soixante-dix électeurs à Luozi sur lesquels va reposer la vie de l’Eglise forte de quelque 70 000 fidèles à travers la RDC et outre-mer, notamment en France, en Suède, en Belgique, en Angleterre, au Canada, en Afrique du Sud, en Angola, même si son implantation effective dans ces pays a encore beaucoup de chemin à parcourir l’
Il ya quelques années, il revenait aux paroisses d’élire les dirigeants de l’Eglise. Un système qui n’a fait que le temps de l’expérimenter avant de revenir à l’ancien système.
La particularité de cette élection, selon certains analystes bien avertis, est qu’elle présente quelques hypothèses. La première hypothèse est que l’équipe au pouvoir a beaucoup de chance d’être reconduite. Cependant, si la reconduction peut s’avérer un défi pour les deux, le président, comme d’ailleurs lors de précédentes élections, a plus de chance d’être reconduit, en compagnie d’un nouveau vice-président.
Et dans ce cas, les analyses penchent beaucoup sur le candidat Angelo Mayambula, pour occuper le poste de vice-présidence de l’Eglise. Candidat malheureux en 2009, le révérend Mayambula dit Pasmay n’a jamais désarmé. Il sera parmi les candidats déclarés postulants aux hautes fonctions de l’Eglise, aux côtés de Mgr Paul Tekasala Mawa, du révérend Blaise Bilongo.
Mais l’hypothèse qu’une nouvelle équipe soit élue n’est pas à écarter. Même si cela venait à se réaliser, ce serait la première fois que l’Eglise vivrait cela. Car de mémoire de journaliste, cela n’est jamais arrivé dans l’histoire de la 23ème Communauté évangélique du Congo.
C’est en août 2009 que le Synode de la CEC a élu l’équipe dirigeante actuelle pour un mandat de 4 ans, une fois renouvelable. Il s’agit des pasteurs Marcel Diafwanakana Edi Diantete comme président et représentant légal et de Lévy Matondo Balungisa comme vice-président.
Kléber Kungu
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