José
Mambwini en visite au siège du quotidien de l’avenue colonel Ebeya
L’Observateur et GKV TV renforcent leur partenariat
C’est sous
le coup de 16 heures qu’une délégation de Gobal
Kongo Vision Network (GKV TV), une chaîne de télévision implantée à Mbanza-Ngungu,
a visité la rédaction de L’Observateur. José Mambwini, P.-D.G et Augustin
Diambu Mansita, directeur des programmes de GKV ont été reçus par Valery
Mankenda, éditeur-délégué de L’Observateur.
Pour la circonstance,, José Mambwini et Augustin Diambu se sont faits cameraman
et reporter, pour immortaliser la visite de la salle de rédaction, de la salle
des machines, du restaurant, de l’imprimerie. Ouverte par une interview de
Valery Mankenda, la visite a été bouclée par l’entretien du directeur de la rédaction,
Luc-Roger Mbala Bemba.
C’est un
Valéry Mankenda tiré à quatre épingles, dans un costume bleu, qui a reçu, dans
son bureau, la délégation de GKV TV
de Mbanza-Ngungu.
Dans une
interview exclusive, l’éditeur-délégué de L’Observateur
a expliqué à la délégation de GKV TV
les circonstances dans lesquelles il a accédé aux fonctions du numéro un de
l’un des grands quotidiens de la
République démocratique du Congo, au lendemain du décès
inopiné de son fondateur Mankenda Voka un certain vendredi 12 avril 2013.
« Moi mort, L’Observateur doit survivre »
Dans un
langage franc et sans détours, Valéry
Mankenda a salué l’apport et les sacrifices de ses collaborateurs sans lesquels
ses jeunes épaules ne sauraient être à même de présider aux destinées d’une œuvre
que la détermination, la vision, la perspicacité, les sacrifices de Mankenda
Voka, cet ancien diplomate et l’un des meilleurs éditorialistes du pays, ont
réussi à enraciner, contre vents et marées, pendant plusieurs années, dans un
environnement médiatique très concurrentiel.
Le numéro
un de L’Observateur n’a pas manqué
d’exprimer sa joie de voir L’Observateur¸
à qui bien de mauvaises langues n’ont pas donné plus de deux mois de vie,
pardon de survie, après la mort de son fondateur, survivre encore près d’une
année.
Le
secret ? Ses collaborateurs et lui sont déterminés à relever le défi de ce
que, de son vivant, Mankenda Voka leur répétait : « Moi mort, L’Observateur doit
survivre ».
Quelles
sont les différentes étapes franchies par L’Observateur,
ce quotidien vieux de 23 ans ? Comment s’est-il tiré d’affaire en se
maintenant dans un environnement très concurrentiel ? Combien de
journalistes emploie-t-il ? Quelles sont les principales difficultés
rencontrées durant les deux décennies ?
A toutes
ces questions et à d’autres, c’est Luc-Roger Mbala Bemba, le directeur de le
rédaction, qui a répondu avec brio. Entré comme stagiaire au moment où se
créait L’Observateur, Luc-Roger
Mbala, qui s’enorgueillit, ainsi que le rédacteur en chef Jerry Kalemo, aux anciennetés
équivalant à l’âge du journal, était bien placé pour parler de l’historique du
tabloïd de l’avenue colonel Ebeya.
Il a expliqué à ses interlocuteurs
les différentes étapes de l’histoire du journal de l’arrivée des machines de
l’imprimerie à la création de son site, en passant par l’ouverture des bureaux
provinciaux au Bas-Congo, au Bandundu, aux Kasai. « Aujourd’hui, le
journal L’Observateur a plus de 200 abonnés. Son site web est consulté chaque
jour par des milliers de visiteurs. Le tabloïd de l’avenue colonel Ebeya aura
été le témoin, l’observateur de grands événements, notamment la Conférence nationale
souveraine (CNS), le Dialogue inter congolais, la réunion annuelle de la Banque mondiale et du FMI
couverts par ses journalistes », a déclaré Luc-Roger Mbala.
Restauration, unique
et propre à L’Observateur
Sous la
conduite du rédacteur en chef, Kléber Kungu, la délégation de GKV TV a visité les différentes étapes
de la fabrication du journal. De la salle de rédaction où plusieurs
journalistes étaient occupés à rédiger leurs articles, suivant de temps à autre
la rencontre Congo-Ghana dans le cadre du championnat national de football
édition 2013 se déroulant en Afrique du Sud.
Dans la
salle des machines, José Mambwini et Augustin Diambu se sont fait expliquer les
techniques de la mise en page du journal par le metteur en page Roger Mabanza.
C’est avec
beaucoup d’admiration et de surprise que la délégation de GKV TV a visité ce qui sert de restaurant à l’équipe des
journalistes et des techniciens chargée de produire une édition. Mlle Nadège
Kabamba les y sert avec satisfaction depuis plus de quatre ans…
C’est
important de souligner que la restauration de ceux qui produisent une édition
est une initiative unique et propre à L’Observateur dont l’initiateur, Mankenda
Voka, de son vivant, ne cessait de répéter à ses collaborateurs qu’il ne
voulait pas que ses collaborateurs travaillent affamés.
C’est par
l’imprimerie Mavo que GKV TV a bouclé
sa visite où elle a pu voir des machines comme l’insoleuse, la rogneuse, deux machines Offset de marque
Heidelberg…
Par sa
visite, GKV TV, son P.-D.G à sa tête, a tenu à raffermir les liens d’un
partenariat amorcé du temps de Mankenda Voka.
Kléber Kungu
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