Province de l’Equateur
La grève à l’Inera/Boketa risque de compromettre le projet Parrsa
Le Projet d’appui à la
réhabilitation et à la relance du secteur agricole (Parrsa) qui bénéficie de
l’appui de l’Institut national d’études et de recherches agricoles
(Inera)/Boketa, à Gemena dans la province de l’Equateur en semences saines et
des données climatologiques pour aider les agriculteurs à cultiver pendant des
périodes propices risque d’être compromis par la grève des agents de l’Inera.
Les agents de l’Institut national
d’études et de recherches agricoles (Inera)/Boketa sont entrés en grève depuis
le vendredi 24 janvier, apprend-on de radiookapi.net. Motif : Ils montrent
ainsi leur désapprobation contre la mesure de rabattement de moitié de leurs
salaires depuis le mois de juillet 2013.
«Le tout
dernier travailleur touchait 112 000 francs congolais, depuis juillet dernier,
[ce salaire] a été rabattu à 62 000 francs congolais jusqu’à présent», a
déploré le délégué syndical principal des agents de l’Inera/Boketa, Jean-Marie
Kuba Zombilo cité par la même source.
Les agents
de l’Inera/Boketa affirment que toutes les démarches entreprises auprès
de leur hiérarchie pour obtenir le paiement intégral de leurs salaires n’ont
produit aucun résultat satisfaisant. Ce qui est loin d’apporter un début de
solution à cette grève.
C’est après
avoir déposé leur mémorandum auprès du commissaire de district du Sud-Ubangi et
de l’inspection du Travail que les grévistes ont finalement déclenché leur
mouvement de grève.
Jean-Marie
Kuba Zombilo a reconnu que ce mouvement aurait des conséquences négatives sur
le Parrsa, bénéficiaire d’appuis de l’Inera/Boketa.
«Nous
travaillons en partenariat avec le Parrsa. Nous leur fournissons des semences.
Alors, si les travailleurs de l’Inera ne viennent pas, il y aura un impact [sur
ce projet]. Qui prendra les données sur la pluviométrie ? Ça va perturber
la saison agricole A 2014», a-t-il
déploré.
A ce jour,
les travailleurs de l’Inera/Boketa campent sur leur position en refusant
catégoriquement de reprendre le service, selon la même source, «jusqu’à ce
que cette situation soit décantée».
Le
commissaire de district du Sud-Ubangi, qui a reçu le mémorandum reprenant les
revendications des grévistes, a promis de le transmettre à la hiérarchie pour
réaction.
Kléber Kungu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire