mercredi 22 janvier 2014

Bruxelles annonce la tenue prochaine de la commission mixte belgo-congolaise



Au cours d’une conférence de presse conjointe à Bruxelles avec Malumalu

Bruxelles annonce la tenue prochaine de la commission mixte belgo-congolaise

            Au cours d’une conférence de presse conjointe tenue mardi 21 janvier à Bruxelles avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), l’abbé Apollinaire Malumalu. La commission mixte belgo-congolaise, à en croire l’agence belge d’informations, Belga, sert aura pour mission de négocier le prochain Programme indicatif de coopération (PIC) bilatéral entre le Royaume de Belgique et la République démocratique du Congo (RDC). Le PIC précédent (2010-2013), doté de 300 millions d’euros, plus cent millions supplémentaires mais «conditionnels», a en effet expiré fin décembre.

 

A Kinshasa après l'installation du gouvernement

            Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a par ailleurs confirmé par cette occasion son intention de se rendre en République démocratique du Congo (RDC) seulement après l’installation d’un nouveau gouvernement à Kinshasa, attendue depuis des mois et annoncée par le président Joseph Kabila, au lendemain de la tenue des concertations nationales.
            «J’ai l’intention de me rendre à nouveau à Kinshasa dans la foulée de la mise en place du nouveau gouvernement, ce que nous attendons depuis la concertation nationale. On va voir dans les prochaines semaines et dans les prochains mois comment la situation évolue», a-t-il affirmé au cours d’un point de presse conjoint tenu à Bruxelles avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), l’abbé Apollinaire Malumalu qui effectuait une mission officielle dans la capitale belge.
Le président congolais Joseph Kabila a annoncé le 26 octobre dernier la constitution d’un «gouvernement de cohésion nationale» qui «comprendra aussi bien des représentants de la majorité, que de l’opposition et de la société civile». Le chef de l’Etat s’exprimait devant le Parlement réuni en congrès (Assemblée nationale et Sénat) à l’issue de «concertations nationales» qui s’étaient tenues pendant un mois, du 7 septembre au 5 octobre, rassemblant des délégués de la majorité et d’une partie de l’opposition et de la société civile.
Joseph Kabila avait donné comme mission prioritaire au futur gouvernement de rétablir la paix et l’autorité de l’Etat et d’accélérer le développement économique du pays.
Kléber Kungu

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